Ramadan 2023, dates de début et fin, c’est quand cette année ?

Calendrier Ramadan 2023

Ramadan 2023: dates de début et de fin

Mercredi 22 Mars 2023 : c’est la date à partir de laquelle on se base pour le début du Ramadan 2023 ou 1444 en année hégirienne. Oua Lllahou a’lam (Et Allah et le plus savant)

 

Comme chaque année, il y aura une nuit de doute lors de laquelle la lune sera observée pour déclarer ou non le début du mois de Ramadan, et cette nuit sera la nuit du mardi 21 au mercredi 22 Mars, soit le nuit du 29 chaabane au 30 Chaabane (ou 1er Ramadan, tout dépend de l’apparition ou non de la nouvelle lune).

En effet le début du mois de Ramadan sera marqué par la nouvelle lune, le calendrier islamique étant un calendrier lunaire, contrairement au calendrier grégorien que l’on connait.

Qu’est-ce que le Ramadan ?

Le Ramadan est l’un des douze mois lunaires, mais le mois de Ramadan revêt un caractère spécial contrairement aux autres mois lunaires.

 

Ce n’est pas un mois sacré en Islam contrairement au mois de Dhoul-Hijja ou Dhoul Qi ’da, mais le mois de Ramadan est un mois lors duquel Allah a ordonné à tous les musulmans de jeûner.

 

Le jeûne du mois de Ramadan 2023, comme tous les mois de Ramadan, est un pilier de l’islam. Le jeûne du mois de Ramadan est le 4éme pilier de l’islam après l’attestation de foi, la prière, la zakat, et avant le pèlerinage à la Mecque.

 

Le jeûne du mois de Ramadan est une obligation pour tout musulman pubère, et consiste à s’abstenir de manger, de rapports sexuels et tout autre plaisirs charnels, de s’abstenir de regarder ou faire des choses haram, et ce du lever jusqu’au coucher du soleil.

 

Jeûner le mois de Ramadan est une obligation, et en le pratiquant, le musulman se conforme à la loi d’Allah.

 

En savoir plus : comment se convertir à l’islam?

 

Date de début et de fin du ramadan 2023

Date du début du Ramadan 2023 ?

Comme tous les Ramadan, c’est en observant la lune le soir du 29 Chaban, l’avant-dernier jour du mois antérieur au Ramadan.

 

C’est ce que l’on appelle la nuit du doute. C’est la méthode unanimement reconnue pour délimiter le début du mois de Ramadan.

 

En effet, les mois lunaires ont soit 29, soit 30 jours, tout dépend de l’apparition de la nouvelle lune.

 

Cette année, la nuit du doute aura lieu de la soirée du mardi 21 Mars au mercredi 22 Mars. Donc le Ramadan aura lieu soit le Mercredi 22 Mars, soit le Jeudi 23 Mars.

Date de fin du Ramadan 2023 ?

La fin du Ramadan 2023 sera marquée par l’aïd el fitr, le 21 Avril 2023 In cha’a Allah.

 

Encore une fois, la fin du mois de Ramadan 2023 se fera par observation de la lune la nuit du 29 au 30 Ramadan.

 

D’après les calculs ce sera autour, la fin du Ramadan, ou l’Aïd el fitr aura lieu le 21 Avril 2023.

Comment se préparer pour Ramadan 2023 ?

Il y a un hadith, certes faible par sa chaîne de transmission, mais dont la dou’a est un bienfait d’après les savants de la sounna :  

 

“Seigneur, bénis-nous les mois Radjab et Cha’ban et permets nous d’atteindre le Ramadan ».

 

 

Découvrez nos 10 conseils pour se préparer pour le Ramadan 2023.

Qu’est-ce que cela signifie ?

On a interrogé cheikh Abdoul Karim Al-Khoudayr (Puisse Allah le protéger) en ces termes :« Ce hadith est-il authentique ?»

 

Voici sa réponse : “Ce hadith n’est pas vérifié. Toutefois, si un musulman demande à Allah le Puissant et Majestueux de lui permettre d’atteindre le Ramadan et de l’assister à le jeûner et à passer ses nuits en prières pour tomber sur la nuit du Destin, ou emploie une invocation quelconque, sa démarche ne comporterait aucun inconvénient , s’il plaît à Allah.”

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Que faisaient nos pieux prédécesseurs ?

Al-Hafez ibn Radjab (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit :

 

[“Mou ‘li ibn al-Fadhel a dit :

 

“Ils (les premières générations de musulmans) avaient l’habitude de demander à Allah de leur permettre d’atteindre Ramadan six mois avant l’avènement de ce mois et demandaient déjà qu’Allah Très-haut l’agréent d’eux.”

 

Extrait de Lataif al-Maarif, p.148.]

 

 

 

Nous devons nous aussi nous préparer et la première chose à faire ce sont des invocations pour pouvoir y parvenir, mais pas seulement.

 

Cheikh Sa’di (rahimahouLlah) a dit : ”Si tu demandes à Allah de te faire atteindre le mois de Ramadan, n’oublie pas de Lui demander de te le rendre béni car l’important n’est pas tant d’arriver au mois de Ramadân mais plutôt : Quelles sont les œuvres que tu vas faire durant ce mois ?!”

 

Yahya ibn Abi Kathîr a dit :

 

” L’une de leurs invocations consistait à dire : Seigneur, fais-moi parvenir au Ramadan ! Permets de me saisir du Ramadan et au Ramadan de me saisir de moi et agrée-le de ma part.”

 

Répétez souvent :

 

“Allahouma ballighna Ramadan, wa barika lana fih, wa takabalhou minna”

 

“Seigneur, fais-moi parvenir au Ramadan ! Permets de me saisir du Ramadan et au Ramadan de me saisir de moi et agrée le de ma part !”

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Qu’est-ce que le Riba (l’usure) en Islam ?

le riba dans l'islam

Qu'est-ce que le Riba (l’usure) en Islam ?

Qu'est-ce que le Riba (l’usure) en Islam ?

Introduction

Qu’est-ce que le Riba ? Pourquoi est-il prohibé en Islam ? Les intérêts bancaires sont-ils considérés comme du Riba ?

 

Ces questions se posent fréquemment aux musulmans vivant en Occident, confrontés à la présence du Riba dans tous les aspects de la vie économique, que ce soit la détention d’un compte bancaire ordinaire ou des transactions commerciales complexes, telles que la création d’entreprise ou l’achat de biens immobiliers.

 

Il incombe au musulman de mener des recherches approfondies et de comprendre la signification du terme « ar-Riba », sa sévérité dans le cadre de la jurisprudence islamique, comment identifier ses différentes formes et comment s’en prémunir.

1. Définition d’ar-Riba

Ar-Riba est un terme issu de la langue arabe littéraire, signifiant « augmenter » ou « dépasser ». En français, il est généralement traduit par « intérêt » ou « usure ». Concrètement, il désigne le montant supplémentaire ou la charge financière exigée pour l’utilisation de l’argent prêté par une tierce partie, ce qui englobe également les échanges financiers inégaux.

 

Prenons un exemple concret : imaginez qu’une personne emprunte de l’argent à quelqu’un d’autre en acceptant de rembourser non seulement la somme empruntée, mais également un supplément de 5% en tant que frais de service. Ainsi, si elle emprunte 100 euros, elle devra rembourser 105 euros. Les cinq euros payés en plus représentent ce que l’on appelle le Riba.

 

C’est un exemple simplifié de ce qu’est le Riba. Mais qu’en dit exactement l’Islam à son sujet ?

2. Que dit l'Islam du riba?

A. Le Coran concernant le Riba

Le Coran et les hadiths du Prophète (que la paix soit sur lui) sont très clairs concernant l’interdiction du Riba. Le Coran comporte 12 versets traitant de la question du Riba. Voici quelques exemples parmi eux :

« … Allah a permis le commerce et interdit le riba… » [2:275]

« Ô les croyants ! Craignez Allah ; et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire (riba), si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés. » [2:278-279]

« Tout ce que vous donnerez à usure (riba) pour augmenter vos biens aux dépens des biens d’autrui ne les accroît pas auprès d’Allah, mais ce que vous donnez comme Zakât, tout en cherchant la Face d’Allah (Sa satisfaction) … Ceux-là verront [leurs récompenses] multipliées. » [30:39]

« Ô les croyants ! Ne pratiquez pas l’usure (riba) en multipliant démesurément votre capital. Et craignez Allah afin que vous réussissiez ! » [3:130]

« Et à cause de ce qu’ils prennent des intérêts usuraires – qui leur étaient pourtant interdits – et parce qu’ils mangent illégalement les biens des gens. A ceux d’entre eux qui sont mécréants, nous avons préparé un châtiment douloureux. » [4:161]

Ces versets du Coran sont très explicites quant à l’interdiction du Riba en Islam.

B. La Sounna concernant le Riba

Dans la Sounna, l’un des hadiths les plus importants traitant de la question du Riba est le suivant :

Abu Said al-Khudri (qu’Allah soit satisfait de Lui) a rapporté que le Messager d’Allah (que la paix soit sur Lui) a dit :

« L’or doit être payé en or de poids égal, de ce qui lui est semblable, et l’argent doit être payé en argent avec le même poids, de ce qui lui est semblable. Celui qui y ajoutait quelque chose ou en exigeait un ajout agissait par usure. » (Sahih Muslim, 1588 c)

Il est rapporté dans le recueil de hadiths authentiques de l’Imam al-Bukhari que le grand compagnon et savant Ibn ‘Abbas (que la paix soit sur Lui) a dit : « Le dernier verset révélé au Prophète (ﷺ) était le verset traitant de l’usure (c’est-à-dire le Riba). » (Sahih al-Bukhari 4544)

Vous pouvez donc en déduire que le Riba ne peut faire l’objet d’une abrogation de son application car il est le dernier thème révélé au Prophète (que la Paix soit sur Lui).

Il ne fait aucun doute, au vu des textes cités précédemment, que les Musulmans sont unanimes sur le fait que le Riba est interdit par Allah et son Prophète. Il n’y a pas de débats là-dessus.

Cependant, le problème avec le Riba, c’est qu’il prend plusieurs formes, et les débats se concentrent sur les diverses opérations pour déterminer si elles sont ou non considérées comme Riba.

C. Que disent les écoles juridiques et les savants ?

L’écrasante majorité des érudits religieux et musulmans considèrent que les intérêts bancaires sont du Riba, et il y a consensus (Ijma’) sur cette question.

 

Les juristes musulmans ont classé le Riba comme suit :

 

Riba al-Nasiyah : Il est également connu sous le nom de Riba al-Quran et Riba al-Jahiliya. Il a été défini par d’éminents Ouléma comme étant le type de prêt où la période de remboursement spécifiée et un montant en excédent du capital sont prédéterminés.

 

Une autre définition serait donc que tout prêt qui génère des bénéfices est l’une des formes de Riba, ou encore que c’est tout prêt dont le montant est supérieur à son montant réel. C’est pourquoi l’islam encourage le prêt d’honneur (qard hassan) au lieu d’un prêt usuraire (Riba).

 

Allah s’est engagé lui-même à multiplier les mérites de celui qui prête de l’argent sans intérêts. Par exemple, le Coran dit : « Quiconque prête à Dieu de bonne grâce, Il le lui rendra multiplié plusieurs fois. Dieu restreint ou étend (Ses faveurs). Et c’est à Lui que vous retournerez. » [2 :245]

 

Si votre débiteur est dans la gêne, accordez-lui un délai jusqu’à ce qu’il soit en mesure de se libérer de sa dette. Si vous pouviez savoir pourtant quel mérite vous auriez en lui consentant une remise gracieuse, totale ou partielle ! [2 :280]

 

Dieu réduira à néant le profit usuraire et fera fructifier le mérite des aumônes. Dieu n’aime pas tout impie endurci et tout pécheur. [2 :276]

 

Ces versets où Allah promet des récompenses à ceux qui prêtent de l’argent sans contrepartie sont à mettre en perspective avec les versets d’interdiction du Riba dans lesquels Allah promet de déclarer la guerre à celui qui le pratique.

 

Riba al-Fadl : Il est également connu sous le nom de Riba Al-Hadîth. Il s’agit d’un excédent reçu lorsque deux produits identiques sont échangés. Par exemple, le Prophète (sur lui la paix) a dit : « De l’or contre de l’or, de l’argent contre de l’argent, du blé contre du blé, de l’orge contre de l’orge, des dattes sèches contre des dattes sèches, du sel contre du sel : quantité égale contre quantité égale, main à main. Celui qui donne un surplus ou prend un surplus tombe dans l’intérêt… »

 

Ce type de Riba se retrouve donc plus dans les échanges commerciaux. Dans un Hadith, le Prophète (sur lui soit la paix) a expliqué pourquoi il a étendu le concept d’intérêt (Riba) aux cas des échanges également. Il a dit : « Je crains que [cela ne vous conduise à] l’intérêt » (rapporté par Ahmad).

 

En effet, certains pourraient contourner l’interdiction du prêt usuraire en échangeant, par exemple, 1 kilo d’or contre 1,5 kilos payables plus tard. C’est pour couper court à tout cela que les échanges doivent être faits au comptant, sur place, de main à main et de mêmes quantités.

 

Il ne fait donc aucun doute que la pratique du Riba est complètement interdite en Islam, que ce soit sous forme de prêt d’argent ou dans les échanges commerciaux.

3. Pourquoi la pratique d’ar-riba est-elle interdite ?

pourquoi le riba est interdit en islam

Pourquoi l’islam interdit-il les intérêts (riba) ? C’est une question que de nombreux musulmans et non-musulmans se posent face à la propagation du capitalisme et de la finance moderne depuis plus d’un siècle maintenant.

 

L’interdiction de la riba est souvent associée à la finance islamique et aux alternatives à la finance capitaliste.

 

La finance islamique est fondée, tout comme l’islam, sur le principe de justice. Si les intérêts (riba) sont interdits, c’est parce qu’ils sont considérés comme injustes. C’est un postulat de départ pour tout musulman et tout spécialiste de la charia islamique.

 

Bien que les textes islamiques n’expliquent pas explicitement pourquoi les intérêts sont interdits, cette interdiction repose sur un certain nombre de raisons établies par les érudits de l’islam à travers un consensus (Ijma’) :

 

  1. Prescription Coranique : Le Coran est la parole d’Allah, et les musulmans croient en l’unicité d’Allah (tawhid). Cela signifie que l’engagement envers Allah fait de Lui la seule source de valeur. Ainsi, l’interdiction du Riba est un ordre divin, émanant de la volonté d’Allah lui-même pour ses serviteurs.

  2. Garantir l’équité en échange : Le système financier moderne basé sur le prêt à intérêt a conduit à une spirale de la dette inversée, où les montants de dette augmentent de manière exponentielle sans créer de richesse réelle. Cette interdiction du Riba vise à garantir l’équité dans les échanges en rendant illégaux les échanges injustes et inégaux.

  3. Maintien des plus pauvres dans la précarité : Le prêt à intérêt contribue au cercle vicieux du surendettement, maintenant souvent les emprunteurs dans une situation financière précaire, tandis que les riches prêteurs augmentent leurs richesses sans créer de valeur supplémentaire. Cela creuse le fossé entre les riches et les pauvres, ce qui motive l’interdiction de la riba en faveur de la justice sociale.

  4. Incitation à la charité et aux œuvres philanthropiques : L’islam encourage la charité et l’entraide entre les membres de la société. L’interdiction du Riba élimine les sentiments d’égoïsme et d’égocentrisme qui peuvent conduire à l’antipathie sociale, à la méfiance et au ressentiment. En rendant le Riba illégal, la charia crée un environnement propice à la générosité et à la philanthropie, encourageant les gens à prêter de l’argent sans intérêt.

 

En fin de compte, le Riba a des conséquences graves, notamment la corruption de la société, l’appropriation injuste de la propriété d’autrui, une croissance économique négative, la diminution de la dignité humaine, et en fin de compte, il est injuste. C’est pourquoi l’islam interdit fermement les intérêts (riba) dans toutes ses formes.

En savoir plus : Faire un crédit pour acheter une maison : halal ou haram ?

4. La finance islamique

La finance moderne occidentale repose entièrement sur le riba comme principal mécanisme d’échange et de croissance. Au-delà des prêts bancaires à intérêt, le riba s’étend à tous les domaines des échanges commerciaux et financiers. C’est pourquoi de nombreux musulmans hésitent à s’engager pleinement dans le secteur financier et les investissements.

 

Le Prophète a prophétisé : « Il viendra un temps où il ne restera plus personne qui ne consomme pas de riba, et quiconque ne le consomme pas sera néanmoins affecté par les résidus. » [An-Nasa ’i]

 

Dans le contexte de la finance islamique, le riba fait référence principalement aux intérêts perçus. Une autre forme de riba, selon la plupart des juristes islamiques, concerne l’échange simultané de biens de quantités ou de qualités inégales. Cependant, dans cette discussion, nous nous concentrerons sur la pratique des intérêts perçus.

 

La finance islamique repose sur deux principes fondamentaux :

 

  1. Le partage des profits et des pertes.
  2. L’interdiction de percevoir ou de payer des intérêts par les prêteurs et les investisseurs.

Étant donné que les intérêts sont strictement interdits, la finance islamique propose divers mécanismes permettant des investissements conformes à la charia. Les principaux outils comprennent :

 

  1. Le partage des profits et des pertes (Moudaraba).
  2. La coentreprise (Mousharaka).
  3. La vente avec majoration (Mourabaha).
  4. La location-vente (Ijarah).
  5. Le paiement anticipé (Salam).

 

Ces mécanismes permettent aux investisseurs de participer à des activités économiques tout en respectant les principes islamiques d’interdiction des intérêts, ce qui garantit des investissements conformes à la charia tout en encourageant la croissance économique éthique.

Conclusion

Il est essentiel de rester vigilants dans toutes les situations de la vie quotidienne où le riba pourrait se manifester.

 

Le riba est véritablement perçu comme un poison pour les musulmans, car il est strictement prohibé par Allah et Son Messager, qui ont clairement déclaré la guerre à cette pratique.

 

Pour être en mesure de prendre des décisions éclairées et conformes à la charia, il est crucial de s’engager dans un apprentissage approfondi de sa religion. L’une des clés pour cela réside dans la compréhension de la langue arabe et la maîtrise du Coran, qui constituent des fondements essentiels pour aborder des sujets sensibles tels que le riba.

 

À cet égard, l’Institut Al Dirassa se tient à vos côtés pour vous aider dans votre apprentissage de la langue arabe et du Coran, vous fournissant ainsi les outils nécessaires pour renforcer votre compréhension de la religion et prendre des décisions éclairées dans votre vie quotidienne.

Nos élèves parlent de Nous

Quelques témoignages de nos étudiants nous ayant rejoints et partageant leur expérience avec grand plaisir.

Isabelle Khyioub
Isabelle Khyioub
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Super

Il y a 2 semaines
Simon
Simon
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Vraiment satisfait des cours proposés et de la qualité des professeurs. Je recommande vivement

Il y a 2 mois
Stephen K.
Stephen K.
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Je ne peux que dire du bien pour le moment car j'ai fait un essai de cours de fiqh qui m a plus ,de ce fait j'ai souscrit a des cours de fiqh.et ma fille a fait un essai de cours d arabe qui nous a plus aussi a moi ainsi qu'à elle de ce fait j ai souscrit des cours pour elle qu'elle commence cette semaine in chaa Allah.cependant le seul reproche comme je l'ai dit au directeur ou directrice c'est que communiquer seulement par mail n'est pas concevable pas du tout pratique pour plusieurs et maintes raisons.meme avec les enseignants le fait de ne pas avoir leur numéro WhatsApp etc complique les choses .j'ai eu a faire à d autre merkez et leur communication est plus direct on sait qui est le directeur on sait qui est notre enseignant avec qui nous pouvons communiquer directement.
Mais a part ça je recommande le centre aldirassa pour le peu que j'ai vu

Il y a 4 mois
Younes Meddourene
Younes Meddourene
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Cour, et Professeur sérieux, toujours a l'heure. Allahi hafdhkoum

Il y a 5 mois
Mamadou Amadou
Mamadou Amadou
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Cours satisfaisant.Le Programme est bien organisé.

Il y a 5 mois

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Faire un crédit pour acheter une maison : halal ou haram ?

crédit immobilier est ce halal ou haram

Faire un crédit pour acheter une maison halal ou haram ?

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Introduction

Devenir propriétaire immobilier est un projet de vie qui ne doit pas être pris à la légère, mais au contraire, faire l’objet d’une réflexion approfondie. Avant de vous lancer dans ce projet, vous devriez vous poser de nombreuses questions cruciales. Par exemple, il est essentiel de déterminer le bon moment pour acheter, quel type de bien correspond le mieux à vos besoins, où vous souhaitez acquérir ce bien, et enfin, comment allez-vous financer cet achat, en passant par un crédit immobilier ?

 

En tant que musulman, une question fondamentale doit toujours guider vos actions : est-ce que cette démarche est licite (halal) ou illicite (haram) aux yeux de l’islam ?

 

Le Prophète Mouhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a clairement enseigné que le licite (halal) est évident, tout comme l’illicite (haram) est évident. Cependant, il existe des situations ambiguës où la distinction entre les deux peut être floue pour beaucoup de gens. Dans ces situations, il est préférable de s’abstenir, car ceux qui évitent les zones grises préservent leur foi et leur honneur. Par contre, ceux qui s’engagent dans des domaines d’incertitude risquent de basculer dans l’illicite, tout comme un berger qui ferait paître son troupeau près d’un enclos interdit, mettant ainsi en danger ses animaux.

 

Chaque roi a son territoire réservé, et le domaine réservé d’Allah comprend Ses interdits. Il est donc primordial d’éviter les zones d’incertitude pour maintenir l’intégrité de sa foi.

 

Enfin, le Prophète Muhammad a souligné l’importance du cœur dans ce contexte. Un cœur pur et droit guide l’ensemble du corps vers des actions justes et licites. En revanche, un cœur corrompu peut conduire à des décisions mauvaises et illicites. Il est donc essentiel de garder son cœur pur et de s’interroger sur la licéité de nos actions, y compris lors de l’acquisition d’un bien immobilier.

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1. Discernement entre le licite (halal) et l'illicite (haram) : Comprendre les fondements

En religion musulmane, un principe fondamental stipule que ce qui est licite (halal) est ce qu’Allah et Son messager ont déclaré comme tel, tandis que ce qui est illicite (haram) est également ce qu’Allah et Son messager ont déclaré comme tel. La religion elle-même est ce qu’Allah et Son messager ont établi, et nul n’est autorisé à s’écarter du droit chemin tracé par le Messager suite à l’ordre divin qu’il a reçu.

 

Allah (exalté soit-Il) dit dans la sourate Al-An’am (Les Bestiaux), verset 153 : « Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu’Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété. »

 

Dans le contexte de l’achat immobilier en Islam, tout doit être licite, ce qui inclut :

 

  1. Le bien immobilier lui-même.
  2. Son utilisation prévue.
  3. L’origine des fonds utilisés pour l’achat.

 

Cependant, de nombreux musulmans qui aspirent à devenir propriétaires sont confrontés à un défi majeur : comment financer l’achat sans recourir aux systèmes bancaires usuraire traditionnels par le crédit immobilier ? En effet, l’usure (riba) est strictement interdite (haram) en Islam, et il ne fait aucun doute à ce sujet. Le consensus à ce sujet existe depuis l’époque du Prophète Mohammed (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui).

2. Qu’est-ce que l’usure (riba) dans le crédit immobilier?

Le Riba dans le crédit immobilier, ce sont les intérêts perçus sur les prêts. Le verset coranique qui précise cette interdiction se trouve dans la sourate Al-Baqara (La Vache), versets 278-279, où Allah (exalté soit-Il) dit :

 

« Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé.

 

Cela, parce qu’ils disent : « Le commerce est tout à fait comme l’intérêt ». Alors que Dieu a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt.

 

Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’il a acquis auparavant ; et son affaire dépend de Dieu. Mais quiconque récidive… alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement.

 

Dieu anéantit l’intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Dieu n’aime pas le mécréant pécheur. »

 

L’interdiction de l’usure (riba) est une injonction divine, et il existe un consensus parmi les savants de l’islam que ce verset interdit les intérêts perçus sur les prêts. Bien qu’il existe d’autres formes d’usure (riba) explicitées par le Prophète Mohamed (que la paix soit sur lui), ce sont les intérêts bancaires classiques qui nous intéressent ici.

 

Il est vrai que certaines personnes font référence à des fatwas émises par des savants autorisant l’utilisation d’intérêts pour accéder à la propriété. Cependant, il est essentiel de noter que ces fatwas ne font pas consensus parmi les érudits de l’islam. L’une de ces fatwas provient du Conseil Européen pour la Fatwa et la Recherche (CEFR), basé à Dublin, qui a permis l’utilisation du crédit immobilier à intérêts bancaires dans des situations de besoin. Il est crucial de comprendre que cette fatwa n’engage que ceux qui l’ont émise, et elle n’a pas convaincu la majorité des érudits islamiques.

 

De plus, il est important de souligner que même lorsque des autorisations exceptionnelles sont émises, elles sont généralement précédées d’une mise en garde sur le caractère haram (illicite) et grave de l’usure. Ainsi, même dans ces cas, on autorise un acte considéré haram par Allah (exalté soit-Il).

 

En fin de compte, il incombe au musulman de chercher à plaire à son Créateur en obéissant à Ses commandements. Chaque loi de la charia régissant la vie des musulmans a été édictée par la sagesse de notre Seigneur, et suivre ces commandements est essentiel pour renforcer la foi et la relation avec Allah.

3. Comment doit se comporter le musulman face à cette interdiction du crédit à intérêt ?

Sur le plan islamique, il n’est pas obligatoire d’être propriétaire immobilier, mais il incombe au chef de famille d’offrir un toit à sa famille. L’islam garantit que quiconque possède un acte de propriété bénéficie de la protection de ses biens.

 

L’islam facilite l’accès à n’importe quel bien, à condition que celui-ci soit licite du point de vue de la charia, que les ressources utilisées pour l’achat soient licites, et qu’il n’entrave pas la pratique de l’adoration.

 

Il est également important pour les musulmans de ne pas dépendre d’autres personnes pour leur travail et leur logement. L’islam encourage à la fois la propriété immobilière et l’entrepreneuriat, car cela renforce la création d’une communauté musulmane forte et indépendante. Cependant, est-ce une obligation ? Non.

 

L’acquisition de biens terrestres ne doit pas détourner le musulman du rappel que tout a une fin et qu’il est inutile de s’attacher excessivement aux biens matériels.

 

Le Prophète (que la paix et la bénédiction soient sur lui) a dit : « La richesse ne réside pas dans l’abondance des biens, mais la véritable richesse réside dans l’âme. » (Rapporté par Al-Bukhari et Mouslim).

 

La recherche de richesse et de biens matériels n’est pas une fin en soi en islam, mais un moyen d’atteindre l’indépendance financière, qui à son tour permet d’accomplir des actions nobles. Par exemple, en cas de difficultés imprévues, elle peut vous éviter de vous soucier du paiement des loyers. Elle peut également libérer des ressources pour financer l’éducation des enfants, donner l’aumône aux nécessiteux et aider les pauvres.

 

La quête de richesse en général n’est pas un objectif ultime en islam, mais un moyen de réaliser des objectifs plus nobles. Allah (exalté soit-Il) dit dans la sourate Al-Hadid, verset 7 : « Croyez en Allah et en Son Messager, et dépensez de ce dont Il vous a donné la lieutenance. Ceux d’entre vous qui croient et dépensent [pour la cause d’Allah] auront une grande récompense. »

4. Pourquoi investir dans l’immobilier?

Il est essentiel de comprendre la raison pour laquelle vous souhaitez devenir propriétaire immobilier. Si votre seule motivation est de « ne pas gaspiller d’argent en loyers », sachez que cette idée est à la fois contraire aux principes islamiques et financièrement discutable. Même si cette notion de « gaspillage d’argent en loyers » était fondée, elle pourrait entraîner des comportements impulsifs et une précipitation dans l’achat, incitant également à recourir à n’importe quel type de financement disponible.

 

Cependant, comme nous l’explorerons plus en détail, l’achat immobilier est une décision qui doit être soigneusement réfléchie et étudiée, un processus qui peut prendre plusieurs mois, voire quelques années, avant de se concrétiser.

 

En fin de compte, comme nous l’avons vu précédemment, rien n’empêche un musulman de devenir propriétaire, à condition que l’origine du bien soit licite, que les ressources utilisées pour l’achat soient licites, et que la propriété en question n’entrave pas la pratique de l’adoration. Au contraire, l’islam encourage les croyants à acquérir leur indépendance et à se libérer de toute forme d’assujettissement, afin d’éviter de dépendre de la volonté arbitraire de tiers, comme les bailleurs, à condition qu’ils en aient les moyens.

4. Achat vs location immobilière ?

Il est courant, dans le langage courant, d’associer la location à une perte d’argent. Cependant, d’un point de vue islamique, cette notion est incorrecte.

 

Tout d’abord, il est essentiel de reconnaître que le logement est une nécessité vitale. Que vous soyez locataire ou propriétaire de votre logement, cela ne change rien au fait que vous devez satisfaire ce besoin fondamental.

 

Deuxièmement, chaque situation est unique et doit être évaluée au cas par cas. Aucune généralisation ne peut être formulée, en particulier dans un système financier où l’accès à des sources de financement illicites est si répandu.

 

La location présente l’avantage d’offrir une plus grande flexibilité, ce qui peut être précieux pour ceux qui ont besoin de mobilité ou qui recherchent une certaine liberté. En revanche, l’achat immobilier représente un investissement à long terme offrant une forme de sécurité. Cependant, le critère financier demeure le plus crucial, en évaluant la rentabilité d’une acquisition par rapport à la location.

 

Ainsi, il est essentiel de considérer chaque situation individuellement et d’adopter une approche pragmatique pour déterminer la meilleure option en fonction de vos besoins, de votre situation financière et de vos objectifs personnels.

crédit immobilier achat vente halal et haram

Voici une comparaison financière entre l’achat et la location. D’emblée, on peut remarquer que la location est une option beaucoup plus simple que l’achat immobilier. En effet, l’acquisition d’un bien immobilier implique une somme considérable, comprenant le prix d’achat lui-même, ainsi que des frais d’acquisition tels que les frais de dossier et les frais de notaire, les taxes foncières annuelles, et les charges annuelles d’entretien, qui sont souvent sous-estimées par les acheteurs.

 

Il existe diverses formules et même des calculateurs en ligne pour différencier l’achat de la location. Cependant, le problème pour nous, musulmans, réside dans le fait que toutes ces méthodes tiennent compte du fait que l’épargne sera investie dans des produits rémunérateurs. Or, ces produits sont illicites et contraires à nos principes religieux, ce qui pose une difficulté particulière dans le processus de prise de décision financière.

5. Alternatives à l’investissement immobilier

La première étape essentielle pour éviter de tomber dans le piège de l’usure (riba) est de ne pas vous forcer à devenir propriétaire si vous n’avez pas les moyens financiers nécessaires.

 

De plus, pour ceux qui souhaitent investir mais ne disposent pas du capital requis pour investir dans l’immobilier, il existe d’autres opportunités d’investissement plus rentables, nécessitant un capital moins important. Il est important de se renseigner et de s’éduquer sur les diverses options d’investissement disponibles.

 

Envisager d’acheter à l’étranger, notamment dans des pays à majorité musulmane, peut également constituer une alternative intéressante. Souvent, les coûts sont moindres, et cela vous offre la possibilité d’avoir une résidence dans un pays qui pourrait éventuellement devenir le vôtre si vous décidez de réaliser la hijra (émigration vers un pays musulman). Cette démarche peut offrir des avantages financiers et spirituels significatifs pour les musulmans.

Conclusion

Il est essentiel de comprendre qu’en Islam, prendre une calculatrice et effectuer des calculs de rentabilité financière ne suffit pas à évaluer une décision, notamment en matière d’investissement immobilier.

 

La véritable rentabilité est liée à vos actions envers Allah : sont-elles acceptées ou non ? L’adoration d’Allah (exalté soit-il) est la priorité absolue. C’est un rappel essentiel pour tous ceux qui pourraient être tentés de recourir à des crédits usuraires. Qu’est-ce qui est réellement important ? Être propriétaire dans ce monde éphémère, qui ne dure qu’une période limitée, ou être propriétaire au paradis dans l’au-delà éternel ?

 

Le Prophète Muhammad (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) nous enseigne l’importance des actes d’adoration dans l’au-delà. Par exemple, il a dit que celui qui récite dix fois la sourate « Dis : Il est Allah Unique… » (Sourate Al-Ikhlas) verra Allah lui construire un palais au Paradis. De même, il a promis des maisons au Paradis pour ceux qui évitent les polémiques, les mensonges et qui se comportent avec bonté et moralité.

 

De plus, le Prophète a encouragé les prières surérogatoires en disant que celui qui accomplit douze unités de prières surérogatoires chaque jour, en plus des prières obligatoires, Allah lui construira une maison au Paradis.

 

Il est donc essentiel de se rappeler que cette vie terrestre n’est pas uniquement faite de plaisirs et de divertissements, mais que la véritable vie se trouve dans l’au-delà. Garder cela à l’esprit nous aide à mettre en perspective nos décisions financières et à rechercher la satisfaction d’Allah avant tout.

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Guide Complet : Les Étapes pour une Conversion à l’Islam Réussie

Profession de foi de l'islam pour se convertir à l'islam

Les Étapes pour une Conversion à l'Islam Réussie

Profession de foi de l'islam pour se convertir à l'islam

Lorsque l’on envisage de se convertir à l’Islam, il est essentiel de comprendre que cette démarche revêt une grande importance, que l’on soit musulman ou non-croyant cherchant à embrasser cette foi. La conversion à l’Islam marque un tournant dans la vie d’un individu, le faisant passer de la non-croyance (kufr) à la croyance (imane), des ténèbres à la lumière.

L'Appel à la Lumière

Dans la sourate Al-Baqara (la vache) verset 287, Allah nous enseigne que la conversion à l’Islam équivaut à passer des ténèbres de toute autre croyance aux lumières de la foi en Allah (exalté soit-Il). Se convertir à l’Islam, si toutes les conditions requises sont remplies, signifie ultimement se préserver du feu de l’enfer éternel, une supplication que nous formulons pour vous.

 

La conversion à l’Islam est également symbolisée par l’ouverture d’une poitrine à la vérité, celle de l’adoration d’Allah (exalté soit-Il) sans aucune association, tandis que ceux qui refusent la conversion s’égarent clairement.

 

Dans la sourate Az-Zumar (les groupes) verset 22, Allah déclare : « Est-ce que celui dont Allah ouvre la poitrine à l’Islam et qui détient ainsi une lumière venant de Son Seigneur… Malheur donc à ceux dont les cœurs sont endurcis contre le rappel d’Allah. Ceux-là sont dans un égarement évident. »

Conversion ou Re-conversion?

La conversion à l’Islam s’inscrit dans la sounna (la tradition) de notre Prophète Mohammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui). Depuis l’époque du Prophète, tous les sahabas (compagnons du Prophète) ont dû se convertir à l’Islam, ou plutôt se re-convertir.

 

Le Prophète (que la paix et la bénédiction soient sur lui) a enseigné que chaque enfant naît selon la nature saine (Fitra), mais ce sont ses parents qui l’orientent vers d’autres croyances. Ainsi, se convertir à l’Islam, c’est revenir à sa condition naturelle, une re-conversion.

Qu'est-ce que la Conversion à l'Islam?

La conversion à l’Islam s’inscrit dans la sounna (la tradition) de notre Prophète Mohammad (que l

La conversion à l’Islam marque le passage de la non-croyance (kufr) à la croyance (imane) par la parole :

 

« Ashhadu an la ilaha illa Allah Wa ashhadu anna Muhammadan rasul Allah. »

 

C’est par cette déclaration, qui contient une négation et une affirmation, que l’on se convertit à l’Islam. Elle nie toute forme d’adoration en dehors d’Allah et affirme qu’Allah est la seule divinité digne d’adoration.

 

Se convertir à l’Islam revient à une renaissance, à suivre la voie de la raison, et à passer de la mort à la vie, comme le dit Allah dans la sourate Al-Baqara, verset 256 : « Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. »

paix et la bénédiction soient sur lui). Depuis l’époque du Prophète, tous les sahabas (compagnons du Prophète) ont dû se convertir à l’Islam, ou plutôt se re-convertir.

Le Prophète (que la paix et la bénédiction soient sur lui) a enseigné que chaque enfant naît selon la nature saine (Fitra), mais ce sont ses parents qui l’orientent vers d’autres croyances. Ainsi, se convertir à l’Islam, c’est revenir à sa condition naturelle, une re-conversion.

Comment se Convertir Correctement?

La conversion à l’Islam est un processus qui commence souvent par des questionnements profonds sur le sens de la vie, l’au-delà, et l’existence de Dieu. C’est un processus naturel, en accord avec la fitra, la nature originelle de l’être humain.

 

Pour se convertir correctement, suivez ces étapes :

 

  1. Les Grandes Ablutions (Al Ghusl) : Bien que ce ne soit pas obligatoire, il est préférable de faire les grandes ablutions avant la conversion.

  2. La Chahada : Prononcez la déclaration de foi, la Chahada, en témoignant qu’il n’y a de divinité digne d’adoration sauf Allah, et que Muhammad est Son Messager.

  3. Témoins : Bien que non obligatoires, il est conseillé d’informer d’autres musulmans de votre conversion et de faire constater votre islamité par au moins deux témoins.

Conditions pour Valider la Chahada

La Chahada doit être prononcée avec :

 

  1. La Science (Al ‘Ilm) : Comprenez la signification de la Chahada et ses engagements.

  2. La Certitude (Al Yaqine) : Ayez une conviction totale sans le moindre doute.

  3. L’Acceptation (Al Qaboul) : Acceptez toutes les obligations et rejets de la conversion.

  4. La Résignation (Al Inqiyad) : Soumettez-vous pleinement aux ordres d’Allah.

  5. La Sincérité (As Sidq) : Prononcez la Chahada avec sincérité, sans hypocrisie.

  6. L’Intention Pure (Al Ikhlas) : Faites-le pour la satisfaction d’Allah, sans intentions cachées.

  7. L’Amour (Al Houab) : Convertissez-vous par amour pour Allah.

Les Étapes Après la Conversion

La conversion à l’Islam n’est que le début d’un voyage. Vous devrez apprendre les actes d’adoration, notamment la prière, la zakat, et le jeûne. Concentrez-vous sur les actes d’adoration obligatoires.

 

En parallèle, étudiez la croyance (aqida) en apprenant les trois fondements de la religion : la connaissance d’Allah, de la religion, et de notre Prophète Muhammad.

 

De plus, apprenez la langue arabe pour mieux comprendre le Coran, la parole d’Allah. Vous trouverez des instituts tels qu’Al Dirassa qui vous aideront à maîtriser la langue arabe et le Coran.

Conclusion

En conclusion, la conversion à l’Islam est une étape cruciale dans la vie d’un individu. Elle marque le début d’un parcours spirituel et moral. En suivant les étapes mentionnées ci-dessus avec sincérité et conviction, vous pouvez effectuer votre conversion à l’Islam de manière correcte et significative.

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Le mariage en Islam

fleurs de mariage

Le mariage en Islam

le mariage en islam

Introduction

Hlel, fatha, à la mairie, à la salle, mariage sounna, mariage char’i, union libre, mariage au bled, polygamie… Tous ces termes et expressions font référence à un seul et même événement : le mariage en Islam.

 

En Islam, il n’existe qu’un seul type de mariage, et c’est le mariage char’i et sounna. Cela signifie un mariage pour Allah, conforme aux règles de la charia d’Allah (l’ensemble des règles juridiques islamiques) et à la sounna, c’est-à-dire les enseignements établis à travers les hadiths de notre Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

 

Pourquoi toutes ces expressions alors ? Elles résultent des innovations et des pratiques inventées selon les cultures, les pays d’origine et les déviations de chacun. De plus, il y a souvent une confusion entre l’acte de mariage en Islam et les festivités qui l’entourent, conformément aux coutumes de diverses régions à travers le monde.

Dans cet article, nous allons expliquer le mariage en Islam en nous appuyant sur nos sources principales : le Coran et la sounna de notre Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

2. Qu'est ce que le mariage en Islam? 

Le mariage en Islam est, avant toute chose, un acte d’adoration, bien avant d’être un acte de la sounna, un acte juridique ou un acte d’amour.

 

Qu’entendons-nous par adoration ? Il s’agit de tout ce qu’Allah aime et agrée, que ce soit sous forme de paroles ou d’actes, qu’ils soient manifestes ou cachés.

 

Le mariage en Islam suit diverses règles selon les écoles juridiques et les régions du monde. Cependant, il existe des éléments immuables qui sont conformes aux enseignements de notre Prophète Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui). Ces règles de la sounna valident le mariage en Islam.

 

Le mariage en Islam scelle l’union de deux individus, tous deux pubères, responsables sur le plan psychologique et juridique, à savoir une personne de sexe masculin et une personne de sexe féminin, au nom d’Allah, en suivant les enseignements de notre Prophète Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

 

Par la suite, nous étudierons les quatre conditions essentielles au contrat de mariage selon l’école malikite, laquelle est majoritaire au Maghreb et en France.

 

Cependant, le mariage en Islam ne se limite pas à être une union entre deux individus de sexes différents. Il constitue la pierre angulaire de la société islamique.

 

Pourquoi le mariage en Islam est-il considéré comme le socle d’une société saine ?

 

C’est parce qu’il établit des droits et des devoirs qui apportent un équilibre à la société. Ces droits et devoirs englobent ceux des conjoints entre eux, ceux des parents envers leurs enfants, ainsi que ceux en cas de divorce.

 

Tout est équilibré et encadré. Comme toutes les règles de la charia, le mariage en Islam vise à instaurer la justice pour tous les intervenants, plutôt que la liberté de faire ce que l’on souhaite.

3. Que dit la sounna et les hadith sur le mariage en Islam ?

Le mariage en Islam est non seulement encouragé, mais il a été élevé par notre Prophète Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) au rang d’un acte religieux, bien plus qu’une simple formalité mondaine.

 

Selon ‘Aïcha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Le mariage est ma sounna, et celui qui ne suit pas ma sounna ne fait pas partie de ma communauté. Mariez-vous, car je serai fier de voir ma communauté être la plus nombreuse le jour du Jugement. Que celui qui en a les moyens se marie, et que celui qui ne peut pas jeûne, car le jeûne sera une protection pour lui » (Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°6807).

 

Il est crucial de lire et de méditer sur ce hadith de notre Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) concernant le mariage en Islam. Le mariage en Islam est une sounna, une tradition, établie par notre Prophète, et il a clairement déclaré que celui qui ne la suit pas ne fait pas partie de sa communauté.

 

Un autre hadith mettant en avant l’importance du mariage en Islam dans la sounna est le suivant :

 

D’après Ibn Mass-oûd (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô vous, les jeunes ! Que celui d’entre vous qui en a les moyens se marie, car cela lui permettra de baisser le regard et de rester chaste. Et que celui qui n’en a pas les moyens jeûne, car le jeûne sera pour lui une protection » (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5065 et Mouslim dans son Sahih n°1400).

 

À travers les hadiths de notre Prophète, il est évident que le mariage en Islam revêt une importance telle dans la sounna qu’il y a des directives directes à se marier et à encourager les jeunes à le faire s’ils en ont les moyens.

 

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Si un homme se présente à vous, dont la religion et le comportement vous satisfont, mariez-le. Si vous ne le faites pas, cela entraînera le désordre sur Terre et une grande perversion » (Rapporté par Tirmidhi et authentifié par Cheikh Albani).

 

Le mariage évite aux jeunes de sombrer dans la dépravation, empêchant ainsi la propagation du chaos sur Terre. Le désordre mentionné dans ce hadith par notre Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) désigne la multiplication d’enfants nés hors d’une union légitime, sans cadre juridique ni responsables légaux, créant ainsi un problème de justice sociale.

 

Ce hadith nous enseigne également que la demande en mariage, la khitba, est un acte encouragé selon la sounna. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Qu’un homme ne demande pas en mariage une femme que son frère a déjà demandée » (Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim).

 

Ce hadith indique que la demande en mariage est légiférée et permise pour le premier demandeur, et qu’il est impératif de respecter son droit dans la demande. De plus, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui-même a demandé en mariage ‘Aïcha et Hafsa.

4. Les 4 conditions du mariage en Islam

A. La présence d’un tuteur

D’après ‘Aïcha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a déclaré : « Il n’y a pas de mariage sans tuteur, et le dirigeant de la communauté est le tuteur de celle qui n’a pas de tuteur » (Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani).

 

Ainsi, lors d’un mariage en Islam, il est impératif que la femme soit représentée par un tuteur. Ce tuteur peut être son père, son frère, ou en leur absence, son oncle paternel. Si même ceux-ci ne sont pas disponibles, alors, conformément à l’enseignement de notre Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), le responsable de la communauté dans laquelle vit la femme devient son tuteur.

 

Mais pourquoi est-il essentiel d’avoir un tuteur lors d’un mariage en Islam ? La présence d’un tuteur est vitale pour protéger les droits et l’intérêt de la future épouse, comme le stipule un hadith de notre Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

B. La présence de deux témoins lors du mariage

D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a enseigné : « Il n’y a pas de mariage en Islam sans la présence d’un tuteur et de deux témoins justes » (Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°7557).

 

Conformément à ce hadith, le mariage en Islam ne peut être officiellement conclu que si un tuteur de la mariée est présent et si deux témoins de bonne moralité sont également présents. Les témoins, en particulier, jouent un rôle crucial dans la légalisation du mariage en Islam. Ils doivent être des hommes respectables et dignes de confiance, exempts de toute réputation de mensonge ou de vol notoire. Leur présence est essentielle non seulement pour attester du mariage, mais aussi pour témoigner en cas de litige ou de contestation ultérieure du mariage, d’où l’importance de leur bonne moralité.

C. Le consentement mutuel lors du mariage

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a enseigné : « On ne marie pas une femme qui a déjà été mariée sans lui demander son consentement, et on ne marie pas une femme vierge sans lui avoir demandé sa permission » (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5136 et Mouslim dans son Sahih n°1419).

 

Lorsqu’on lui a demandé comment une femme vierge devrait donner son consentement, le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a expliqué : « Le fait qu’elle se taise (*) ».

 

De plus, Khansa Bint Khidham Al Ansariya (qu’Allah l’agrée) a raconté que son père l’avait mariée alors qu’elle avait déjà été mariée auparavant, mais elle n’avait pas apprécié cette décision. Elle s’est alors rendue auprès du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), qui a annulé le mariage (Rapporté par Boukhari).

 

Un autre récit mentionne qu’une jeune fille vierge s’est présentée devant le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) pour lui dire que son père l’avait mariée contre son gré. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) lui a alors donné le choix de décider de son propre mariage (Rapporté par Abou Daoud et authentifié par Cheikh Albani).

 

Ces hadiths démontrent clairement que le mariage en Islam n’est valide que si la femme donne son consentement libre et volontaire. Tout mariage contracté sans le consentement éclairé de la femme est contraire à la sounna de notre Prophète et à la loi islamique. Les mariages forcés ou arrangés sans le consentement de la femme sont donc des pratiques contraires aux règles du mariage en Islam.

D. La dot ou le mahr

Allah mentionne dans le Coran :

 

« Et donnez aux épouses leur dot, de bon gré. Si de bon gré, elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur. » (Coran, 4:4)

 

Selon Ibn Abbas, le terme « dot » (nihla) utilisé dans ce verset se réfère à la dot.

 

De plus, ‘Oqba Ibn ‘Amir (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a enseigné : « Le meilleur mariage est celui qui est le plus facile » (Rapporté par Abou Daoud et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°3300).

 

Ainsi, le versement de la dot est l’une des conditions essentielles pour la validité du mariage en Islam. Il est important que la dot soit donnée de bon gré et avec générosité, conformément aux enseignements du Coran et de la sounna du Prophète Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).

5. Le choix des époux: l'étape la plus importante du mariage en Islam

L’étape la plus cruciale du mariage en Islam ne réside pas dans la sélection de la date du mariage, le choix de la salle de réception ou du menu, mais plutôt dans le choix de l’époux ou de l’épouse. Les érudits de l’islam, en se basant sur la sounna de notre Prophète, ont défini un certain nombre de caractéristiques à éviter chez un homme ou une femme musulmane dans le contexte du mariage en Islam.

6. Les 7 hommes à éviter

A.  Celui qui n'est pas musulman

Allah a déclaré dans la sourate Al-Baqara : « Et ne mariez pas les associateurs (polythéistes) jusqu’à ce qu’ils aient la foi. Certes, un esclave croyant est meilleur qu’un associateur, même s’il vous enchante. Ceux-ci appellent au Feu, tandis qu’Allah appelle au Paradis et au pardon par Sa grâce. » (Sourate 2, verset 221)

B. Celui qui ne prie pas

Si le chef de famille ne pratique pas la prière, qui aura l’autorité pour encourager les autres membres de la famille à prier ? Surtout que de nombreux érudits s’accordent à dire qu’une personne qui délibérément néglige la prière sort de l’Islam.

 

La prière est le pilier fondamental de la vie et de l’adoration du musulman. Il est impératif de respecter les horaires de prière et de s’acquitter de cette obligation.

 

Comme l’a rapporté Jabir (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a enseigné que l’abandon de la prière est un grave péché qui peut conduire à l’associationnisme et à la mécréance. (Rapporté par Mouslim)

 

Ainsi, il est du devoir de tout musulman, y compris le chef de famille, d’accomplir la prière régulièrement et de montrer l’exemple à sa famille. Cela permet de maintenir la foi et la cohésion religieuse au sein de la famille, tout en obéissant aux commandements d’Allah.

C.  Celui qui ne peut pas subvenir aux besoins vitaux

Le principal devoir du mari en Islam est de subvenir aux besoins de son épouse. Cependant, une personne oisive ou fainéante rencontrera des difficultés à assumer les besoins quotidiens de sa famille. Pire encore, si la subsistance du foyer provient d’une source illicite, Allah peut ne pas accorder Sa bénédiction à un mariage en Islam.

 

Il est donc essentiel que le mari cherche des moyens licites de gagner sa vie et de pourvoir aux besoins de sa famille. L’islam encourage le travail honnête et le commerce licite. Le Prophète Muhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a enseigné que la subsistance licite est une condition essentielle pour que les actes d’adoration, y compris le mariage, soient acceptés par Allah.

 

Par conséquent, il incombe au mari de veiller à ce que sa source de revenu soit conforme à la charia (la loi islamique) et qu’il s’efforce de gagner sa vie de manière honnête et légale. Cela garantira la baraka (bénédiction) dans sa vie conjugale et dans sa subsistance.

D. Le dayouth

Le terme « dayouth » désigne un homme qui n’a pas de jalousie vis-à-vis de sa famille, c’est-à-dire un homme qui ne ressent pas de jalousie envers les femmes de sa famille et qui tolère un comportement inapproprié.

 

En d’autres termes, le dayouth est un homme qui ne protège pas les femmes de son foyer des turpitudes et des dangers extérieurs qui les guettent. Il ne fait pas preuve de la vigilance nécessaire pour préserver leur honneur et leur dignité.

 

Le Prophète Mouhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a averti que trois types de personnes seraient privés de l’accès au paradis par Allah : l’alcoolique, celui qui se comporte mal envers ses parents, et le dayouth qui permet la débauche au sein de sa famille.

 

Ainsi, il est clair que l’attitude du dayouth est sévèrement condamnée en Islam, car elle compromet la moralité et la préservation des valeurs familiales. Les hommes sont encouragés à être protecteurs et bienveillants envers leur famille, à préserver leur dignité et à les guider sur la voie de la vertu.

E. Le pervers narcissique

Il est malheureusement fréquent de rencontrer des hommes qui adoptent un comportement à deux visages : doux et charmeurs à l’extérieur, mais tyranniques et oppressants chez eux. Ce comportement est préoccupant, car ces hommes utilisent parfois la religion et ses enseignements pour atteindre leurs objectifs dans le cadre du mariage en Islam.

 

Ils peuvent mal interpréter ou détourner les principes religieux pour justifier leur comportement abusif envers leur épouse. Cela va à l’encontre des enseignements de l’Islam, qui prône la justice, la bienveillance et le respect mutuel au sein du mariage.

 

Il est essentiel de rappeler que le Prophète Mouhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a enseigné aux hommes d’être des protecteurs, des soutiens et des époux bienveillants envers leurs femmes. Le mariage en Islam repose sur la compréhension, la communication et le respect mutuel.

 

Les abus et les comportements tyranniques ne sont en aucun cas justifiables au nom de la religion. Les musulmans doivent se rappeler des principes fondamentaux de l’Islam dans le cadre du mariage, qui mettent l’accent sur l’équité, l’amour et la miséricorde.

F. L'égoïste

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a enseigné : « Le meilleur d’entre vous est celui qui se comporte le mieux avec sa famille, et je suis le meilleur d’entre vous envers ma famille. Lorsque l’un d’entre vous décède, laissez-le (*) ».

 

Ce hadith met en avant une valeur essentielle dans l’Islam : l’importance de traiter sa famille avec bonté, bienveillance et respect. Le Prophète lui-même était un exemple dans ce domaine, montrant comment un bon comportement envers sa famille est une manifestation de piété et de vertu.

 

Dans le contexte du mariage en Islam, cela signifie que le mari doit veiller à maintenir des relations harmonieuses, aimantes et respectueuses avec sa femme. Il ne doit pas être égoïste, mais plutôt attentif aux besoins et aux sentiments de sa famille. Cette approche altruiste et attentionnée est fondamentale pour maintenir un mariage fort et épanouissant en accord avec les enseignements de l’Islam.

G. L’avare

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a enseigné : « La meilleure forme de charité est celle qui laisse la richesse inchangée, et la main la plus élevée est meilleure que la main abaissée, commence par ceux qui sont sous ta responsabilité. »

 

Ce hadith souligne l’importance de la générosité et de la bienfaisance dans la religion islamique. Il met en avant le fait que la charité n’implique pas nécessairement de dilapider sa richesse, mais plutôt de donner de manière réfléchie pour aider ceux qui en ont besoin, en veillant à ce que les besoins de sa propre famille soient satisfaits en premier lieu.

 

Le Prophète encourage également à commencer par ceux qui sont sous sa responsabilité, ce qui signifie que le chef de famille musulman doit prendre soin de sa propre famille avant de venir en aide aux autres. Cela souligne l’importance de subvenir aux besoins de sa famille, y compris de sa femme et de ses enfants, dans le cadre du mariage en Islam.

7. Les 7 femmes à éviter

A. Al-Annânat - الأنانة

Une femme qui se plaint constamment et simule des maladies pour attirer l’attention sur elle.

B. Al-Mannânat - المنانة 

Une femme qui constamment se vante de ses bienfaits et de ses qualités, sans jamais montrer de reconnaissance envers son mari.

C. Al-Hannânat - الحنانة 

Une femme qui est excessivement attachée à sa famille et à ses amis, au point de négliger son foyer et son mari pour passer la plupart de son temps avec eux.

D. EL Kananah الكنانة ا  

Une femme qui se vante constamment de son passé et de ses origines, cherchant ainsi à mettre en avant sa propre histoire et son héritage familial.

E. Al-Haddâqat - الحداقة

Une femme matérialiste qui ne contribuera pas à votre vie religieuse et négligera ses responsabilités au sein de votre foyer.

F. Al-Barrâqat - البراقة 

La femme narcissique qui consacre trop de temps à son apparence extérieure au détriment de ses responsabilités au foyer, risquant ainsi de succomber à l’attitude du tabarrouj, c’est-à-dire le fait de sortir de chez elle excessivement parée et parfumée pour attirer l’attention des autres.

G. Ash-Shaddâqat - والشداقة 

La femme qui parle incessamment sans véritable contenu risque de révéler les secrets de votre foyer et peut parfois devenir plus ennuyeuse que bénéfique.

Conclusion

Pour résumer, le mariage en Islam, conforme à la Sunna de notre Prophète, est un acte d’adoration qui unit deux personnes de sexe opposé dans le but de se protéger et de préserver la société de la désobéissance, en établissant un foyer où l’adoration d’Allah est primordiale. Il existe des conditions juridiques à respecter pour que le contrat de mariage en Islam soit valide, et ces conditions sont détaillées dans les hadiths de notre Prophète. Le choix de l’époux ou de l’épouse est l’élément le plus crucial du mariage en Islam, car il joue un rôle fondamental dans la continuité d’un foyer musulman et d’une société vertueuse. Que quiconque désireux de se marier soit béni par Allah. Amine !

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Guide Complet : Obtenez Votre eVisa pour l’Arabie Saoudite Facilement

e visa arabie saoudite

Guide Complet : Obtenez Votre eVisa pour l'Arabie Saoudite Facilement

e visa arabie saoudite

Si l’Arabie Saoudite a toujours été sur votre liste de destinations à découvrir, vous serez ravi d’apprendre que le pays a récemment ouvert ses portes aux touristes du monde entier grâce à un nouveau visa touristique électronique, communément appelé eVisa. Ce développement historique offre aux voyageurs une opportunité unique d’explorer la riche histoire, la culture vibrante et les paysages spectaculaires de l’Arabie Saoudite.

Qu'est-ce que l'eVisa pour l'Arabie Saoudite ?

L’Arabie Saoudite a mis en place un portail en ligne convivial qui permet aux visiteurs de 49 pays éligibles d’obtenir un eVisa. Cela ouvre les portes du pays à ceux qui souhaitent découvrir l’hospitalité chaleureuse du peuple saoudien, son patrimoine riche, sa culture dynamique et ses paysages variés allant des montagnes d’Abha aux plages de la mer Rouge en passant par les majestueux déserts de sable.

 

Le eVisa est un visa d’une durée de validité d’un an, autorisant les touristes à effectuer des séjours pouvant aller jusqu’à 90 jours. Il couvre des activités touristiques telles que la visite de sites historiques, la dégustation de délices culinaires, et la participation à des événements culturels, à l’exception de la saison du Hajj.

 

Si vous prévoyez de rester plus longtemps ou d’effectuer des activités spécifiques, d’autres types de visas, tels que les visas d’affaires, religieux, de résidence ou de travail, pourraient s’appliquer.

Pays Éligibles pour l'eVisa

Le eVisa pour l’Arabie Saoudite est accessible aux citoyens de plusieurs pays à travers le monde. Les pays éligibles comprennent :

 

Amérique du Nord : Canada, États-Unis.

Europe : Andorre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Pays-Bas, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Monaco, Monténégro, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Russie, Saint-Marin, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse, Ukraine, Royaume-Uni.

Asie : Brunei, Chine (y compris Hong Kong et Macao), Japon, Kazakhstan, Malaisie, Singapour, Corée du Sud.

Océanie : Australie, Nouvelle-Zélande.

 

Si votre pays ne figure pas sur cette liste, vous pouvez contacter l’ambassade d’Arabie Saoudite la plus proche pour obtenir des informations sur les procédures de visa spécifiques.

Comment Obtenir un eVisa pour l'Arabie Saoudite ?

L’obtention d’un eVisa pour l’Arabie Saoudite est un processus relativement simple et peut être réalisé en quelques étapes et en ligne:

 

  1. Vérifiez l’Éligibilité : Assurez-vous que votre nationalité figure parmi celles éligibles pour l’eVisa.

  2. Accédez au Portail en Ligne : Rendez-vous sur la plate-forme saoudienne eVisa en utilisant le lien fourni.

  3. Préparez Vos Documents : Assurez-vous d’avoir un passeport valide d’au moins six mois, une carte de paiement pour les frais de visa (environ 120 à 130 euros, sujets à des fluctuations de taux de change), et d’autres documents nécessaires selon votre nationalité.

  4. Remplissez Votre Demande : Suivez les instructions sur le site Web pour remplir votre demande de visa en ligne.

  5. Paiement : Procédez au paiement des frais de visa en utilisant une carte de crédit (MasterCard, Visa, American Express, UnionPay, ApplePay sont acceptées).

  6. Recevez Votre Visa Électronique : Une fois votre demande approuvée, vous recevrez votre eVisa par voie électronique, lié électroniquement à votre passeport. Il n’est pas nécessaire d’imprimer une copie papier, mais nous recommandons de stocker une copie électronique sur votre appareil mobile.

Conditions et Détails du Visa Touristique

Le eVisa touristique pour l’Arabie Saoudite permet aux voyageurs de séjourner jusqu’à un mois (pour le visa à entrée unique) ou trois mois (pour le visa à entrées multiples) dans le pays. Si vous dépassez cette période, des pénalités s’appliqueront.

 

Ce visa est valable un an à compter de la date de délivrance et offre une flexibilité aux voyageurs qui souhaitent explorer l’Arabie Saoudite à leur rythme.

Critères d'Éligibilité pour l'eVisa

Pour être éligible à l’eVisa touristique de l’Arabie Saoudite, vous devez répondre aux critères suivants :

 

  • Être âgé d’au moins 18 ans. Si vous avez moins de 18 ans, un tuteur âgé de plus de 18 ans doit vous accompagner lors de la demande de visa.

  • Posséder un passeport valide d’un des pays éligibles (49 pays mentionnés précédemment).

  • Pour les voyageurs de moins de 18 ans, une personne de plus de 18 ans doit être votre tuteur lors de la demande de visa.

 

Conclusion

L’ouverture de l’Arabie Saoudite au tourisme grâce à l’eVisa offre aux voyageurs une opportunité exceptionnelle de découvrir ce pays fascinant. Que vous soyez attiré par les anciennes villes historiques, les paysages désertiques envoûtants, ou les traditions culturelles riches, l’Arabie Saoudite a beaucoup à offrir. Ne manquez pas cette chance unique de vivre une aventure mémorable dans ce joyau du Moyen-Orient.

 

Nous espérons que cet article a répondu à toutes vos questions sur l’eVisa pour l’Arabie Saoudite et vous a inspiré à planifier votre prochain voyage dans cette destination exceptionnelle. Si vous êtes intéressé par des cours d’arabe, de Coran ou d’islam en ligne pour les non-arabophones, n’hésitez pas à contacter le Centre Al-dirassa.

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Explorez la Mosquée du Prophète à Médine | Masjid an Nabawi : Histoire, Signification et Visite

Explorez la Mosquée du Prophète à Médine | Masjid an Nabawi : Histoire, Signification et Visite

La Mosquée du Prophète à Médine en Arabie Saoudite

Médine, après La Mecque, occupe une place de choix parmi les villes les plus sacrées de l’Islam. Au cœur de cette cité bénie se dresse la Mosquée du Prophète, également connue sous le nom de « Masjid an-Nabawi », un lieu d’une importance immense pour les musulmans du monde entier. Chaque année, des croyants venant des quatre coins de la planète affluent vers cette ville sainte dans le but de visiter la demeure du Prophète Mohammed (SAW).

La Genèse Histoire de Masjid an-Nabawi

L’un des événements les plus marquants de l’histoire islamique est la migration du Prophète (SAW) de La Mecque à Médine en 622 de l’ère commune. Cette période, baptisée « hijra » en arabe, marque l’origine du calendrier musulman. Face à la persécution grandissante des musulmans par les puissantes tribus mecquoises, le Prophète (SAW) appela les disciples de l’Islam à émigrer à Médine, où il pouvait prêcher en toute sécurité.

 

Médine devint rapidement le pivot de la communauté musulmane naissante et fut le berceau de la diffusion rapide de l’Islam. C’est là que le Prophète Mohammed (SAW) fit ériger une mosquée à proximité de sa propre résidence, qui est aujourd’hui le site de son mausolée. La mosquée a depuis subi d’importantes expansions et est désormais la deuxième plus grande mosquée au monde, après Masjid al-Haram à La Mecque.

Étapes Clés de la Construction

  • La Fondation Initiale: Lors de la construction initiale de la mosquée, le Prophète (SAW) refusa d’accepter un terrain en cadeau, préférant acheter le site avec ses propres fonds. La construction, dans sa forme primitive, dura environ sept mois et le Prophète lui-même y participa. Elle se composait de murs de boue sur des fondations en pierre, avec une partie de la mosquée dotée d’un toit pour protéger les fidèles de la chaleur. Une zone ombragée, appelée « Ahl al-Sufa, » servait de refuge aux musulmans pauvres sans abri.
  • Agrandissement de la Mosquée: Au cours des premières années de l’Islam, la mosquée fut agrandie deux fois. La deuxième expansion eut lieu sept ans après sa construction initiale, sous le financement d’Outhman ibn Affan. La mosquée fut ensuite étendue à environ 50×50 mètres, avec une hauteur portée à 3,5 mètres.

  • Travaux des Dynasties Ommeyades et Abbassides: Sous le règne d’Al-Walid ibn Abd al-Malik en 707 de l’ère commune, la mosquée fut démolie pour être reconstruite en un édifice plus grand. Cette version incorpora la tombe du Prophète Mohammed (SAW) et la résidence de sa famille. Entre la tombe du Prophète et son minbar se trouve le « Jardin du Paradis » (Riyad al-Jannah). Cette extension porta la superficie totale de la mosquée à environ 2 369 mètres carrés, avec l’ajout de quatre minarets et de terrasses sur le toit.

Rénovations Ultérieures

  • L’histoire de la mosquée est ponctuée de rénovations pour préserver sa grandeur. Après des incendies en 654 et 886 de l’ère commune, des réparations furent entreprises, et le toit fut restauré en 888. En 1265 de l’ère commune, le calife ottoman Abdulmejid II lança un projet de restauration majeur, utilisant des matériaux de qualité, notamment de la pierre rouge provenant de la montagne Al-Jamawat. La dernière expansion significative fut commandée par le roi Abdallah, qui ajouta 250 parapluies pour abriter les fidèles et six pistes ombragées pour les piétons.

Importance du Masjid an-Nabawi

La Mosquée du Prophète (SAW) a joué un rôle vital dans l’histoire de l’Islam, offrant un lieu de prière, d’éducation, et de rassemblement pour les musulmans. C’est un endroit où la piété, la réflexion, et la connexion spirituelle avec Allah sont favorisées. En venant prier ici, les musulmans se rapprochent de leur Créateur et ressentent la présence du Prophète (SAW). C’est un acte hautement récompensé, comme l’a mentionné le Prophète lui-même.

Caractéristiques Uniques de la Mosquée du Prophète

Plusieurs caractéristiques font de la Mosquée du Prophète un lieu spécial pour les musulmans :

 

  • 100 Fois Plus Grande: La mosquée actuelle est cent fois plus grande que sa structure originale. Des éléments d’architecture ottomane sont également visibles dans sa conception.

  • Chambre de Fatimah (RA): La chambre de Fatimah (RA), fille du Prophète (SAW), se trouve toujours dans le complexe et abrite de nombreux objets ayant appartenu au Prophète.

  • Emplacement Divinement Guidé: L’endroit où la mosquée est construite est censé avoir été choisi par Allah, guidant le chameau du Prophète (SAW) jusqu’à son emplacement actuel.

Motivations des Musulmans à Prier dans la Mosquée du Prophète

La Mosquée du Prophète (SAW) détient une place spéciale dans le cœur de chaque musulman. Prier ici est un acte empreint de spiritualité, de connexion profonde avec la foi, et de réflexion sur la vie selon les préceptes de l’Islam. La mosquée symbolise la force de l’Islam et rappelle l’importance de l’unité et de la fraternité au sein de la communauté musulmane.

Conclusion

La Mosquée du Prophète (SAW) est un témoignage vivant de l’histoire de l’Islam et de l’exemple de vie du Prophète Mohammed. Chaque musulman rêve de la visiter, d’y prier, et de se rapprocher de son Créateur. En espérant que tous les croyants auront un jour la chance de visiter ce lieu béni, nous célébrons sa signification unique et sa contribution inestimable à l’Islam. Que chaque visite à la Mosquée du Prophète (SAW) soit une expérience profonde et enrichissante pour tous les croyants, incha Allah.

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Comprendre le Hajj : Signification et Importance de ce Pilier de l’Islam

qu'st ce que le hajj

Comprendre le Hajj : Signification et Importance de ce Pilier de l'Islam

le Hajj à la Mecque en Arabie Saoudite

Le Hajj (parfois écrit Hadj) est le pèlerinage annuel à La Mecque, un devoir religieux fondamental pour les musulmans capables. C’est un événement sacré, l’un des cinq piliers de l’Islam, qui se déroule sur cinq jours lors du dernier mois du calendrier islamique. Avant la pandémie de Covid-19, environ deux millions de musulmans accomplissaient ce pèlerinage chaque année. Cependant, outre sa signification religieuse profonde, le Hajj est devenu de plus en plus coûteux au fil des ans. Explorons pourquoi.

Le Sens du Hajj

Le Hajj est un acte de dévotion majeur pour les musulmans. C’est une obligation religieuse qu’ils doivent accomplir au moins une fois dans leur vie s’ils en ont la capacité. Il est également considéré comme une occasion de purification spirituelle, permettant aux croyants d’effacer leurs péchés et de se rapprocher d’Allah (SWT). Le Hajj est le dernier des cinq piliers de l’Islam, ce qui en fait un accomplissement spirituel crucial.

La Signification Historique et Spirituelle

Lors du Hajj, les musulmans suivent les traces du Prophète Muhammad (PSL) ainsi que des prophètes Ibrahim (AS) et Ismaïl (AS). Ils retracent également le chemin parcouru par Agar (Hajer en arabe), l’épouse d’Ibrahim (AS), lorsqu’elle cherchait de l’eau pour son fils mourant. Dans la croyance islamique, cette recherche a conduit à la création de la source Zamzam, qui coule toujours aujourd’hui à La Mecque. Les rituels du Hajj permettent aux croyants de se connecter profondément à leur foi, d’apprendre sur l’histoire islamique et d’acquérir une connaissance essentielle du lexique religieux.

La Mecque et la Kaaba

La Mecque est la ville natale du Prophète Muhammad et abrite la Kaaba, un édifice en forme de cube qui, selon les musulmans, a été construit par Ibrahim et Ismaïl. La Kaaba n’est pas adorée, mais elle est le lieu le plus saint de l’Islam, symbolisant la maison métaphorique de Dieu et l’unité divine. Les musulmans du monde entier font face à la Kaaba lors de leurs prières quotidiennes. Par conséquent, La Mecque est considérée comme le centre spirituel de l’Islam.

Le Déroulement du Hajj

Le Hajj dure cinq jours, commençant par un petit pèlerinage (Omra) à La Mecque. Les pèlerins effectuent des rituels tels que la marche entre Safa et Marwa, le mont Arafat, et la lapidation symbolique du Diable. Les trois derniers jours coïncident avec l’Aïd ul-Adha, où les musulmans abattent des animaux et partagent leur viande avec les nécessiteux.

Qui Peut Accomplir le Hajj ?

Tout musulman capable, mentalement sain et financièrement capable doit effectuer le Hajj au moins une fois dans sa vie. Les enfants ne sont pas tenus de le faire, mais peuvent accompagner leurs parents. Les femmes peuvent désormais faire le Hajj sans un parent masculin, mais en groupe.

Coûts Croissants du Hajj

Le Hajj est devenu de plus en plus coûteux au fil du temps, ce qui a exclu de nombreuses personnes en raison de son coût élevé. Plusieurs facteurs expliquent cette augmentation des coûts :

 

  1. Augmentation du Nombre de Pèlerins : Chaque année, le nombre de candidats au Hajj augmente, mais les quotas sont limités par pays, ce qui a conduit les gouvernements à augmenter les coûts.

  2. Dépréciation de la Monnaie Internationale : Les taux de change défavorables ont entraîné une augmentation des prix.

  3. Augmentation des Prix de la Location à La Mecque : Les hôtels augmentent leurs tarifs chaque année, en particulier pendant la période du Hajj.

  4. Augmentation des Coûts de Transport : Les frais de transport augmentent, notamment pour des services de meilleure qualité.

  5. Augmentation des Coûts des Guides : Les guides facturent davantage pour leurs services.

  6. Augmentation des Prix des Vols : Les compagnies aériennes augmentent les tarifs pendant la saison du Hajj.

 

Le gouvernement saoudien doit organiser et fournir de nombreux services, ce qui a un coût que les pèlerins doivent supporter. Il est essentiel de comprendre ces défis financiers pour les futurs candidats au Hajj.

Conclusion

Le Hajj est un pèlerinage profondément spirituel pour les musulmans, mais il est devenu de plus en plus coûteux au fil des ans en raison de divers facteurs. Les croyants du monde entier continuent de s’efforcer de réaliser ce devoir religieux malgré les défis financiers croissants.

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Tomes de Médine : Livres à Télécharger pour Apprendre l’Arabe

Tomes de Médine : Livres à Télécharger pour Apprendre l'Arabe

Les Tomes de Médine sont aujourd’hui largement reconnus comme l’une des méthodes d’enseignement de la langue arabe les plus populaires au monde, et ils sont largement utilisés par des étudiants et des apprenants de l’arabe du monde entier. Développée par l’Université Islamique de Médine en Arabie Saoudite, cette méthode offre une approche structurée et efficace pour maîtriser la langue arabe. Dans cet article, nous allons explorer les raisons pour lesquelles les Tomes de Médine sont si appréciés et pourquoi ils sont une ressource précieuse pour ceux qui cherchent à apprendre l’arabe.

L'Université Islamique de Médine

Les Tomes de Médine tirent leur nom de l’Université Islamique de Médine, où cette méthode a été élaborée. L’Université Islamique de Médine a été créée en 1961 par décret royal en Arabie Saoudite. Elle se consacre principalement à l’enseignement des sciences islamiques telles que la Charia, le Coran, les fondements de la religion et les sciences du hadith. L’université a pour mission de répandre le message de l’Islam dans le monde entier grâce à l’éducation universitaire et à la formation de prédicateurs étrangers.

 

L’université vise également à inculquer l’esprit islamique, à promouvoir la recherche scientifique dans le domaine des sciences islamiques, à éduquer les musulmans du monde entier, à préserver le patrimoine islamique et à établir des liens culturels et scientifiques avec des institutions du monde entier. En tant qu’institution de dimension internationale, l’Université Islamique de Médine est un leader mondial dans la diffusion de la connaissance islamique.

L'Institut pour l'Enseignement de l'Arabe aux Non-Arabophones

Les Tomes de Médine sont dispensés par l’Institut pour l’Enseignement de l’Arabe aux Non-Arabophones de l’Université de Médine. Cet institut a pour objectif de devenir une référence internationale dans les études linguistiques, la culture islamique, la recherche scientifique et la formation d’apprenants et d’enseignants dans l’enseignement de l’arabe aux non-arabophones.

 

Les objectifs de l’institut sont variés. Il vise à être un pionnier dans l’enseignement de l’arabe aux non-arabophones, à être un centre d’excellence dans la recherche linguistique scientifique, à mener des recherches spécialisées, à mettre en place des programmes scientifiques, à former des professeurs de langue arabe, à développer des programmes d’enseignement de l’arabe aux non-arabophones, et à offrir une préparation linguistique pour les étudiants de l’Institut rejoignant les collèges de l’Université Islamique de Médine.

La Mosquée du Prophète à Médine en Arabie Saoudite

Les Tomes de Médine : Une Méthode Structurée pour Apprendre l'Arabe

Les Tomes de Médine ont été conçus spécialement pour les étudiants boursiers non-arabophones admis à l’Université de Médine. Étant donné que les cours de l’université sont dispensés en arabe, ces étudiants bénéficient d’une période d’études de deux ans au sein de l’Institut pour l’Enseignement de l’Arabe aux Non-Arabophones afin d’acquérir et de perfectionner leurs compétences en langue arabe.

 

La série des Tomes de Médine est structurée en quatre niveaux, couvrant l’ensemble des compétences linguistiques nécessaires pour devenir bilingue en arabe à la fin de l’apprentissage. La méthode commence au niveau débutant et progresse jusqu’à un niveau avancé voire bilingue.

 

Cependant, les Tomes de Médine offrent bien plus que l’acquisition de compétences linguistiques. Ils permettent aux apprenants de découvrir et d’apprécier la culture arabe et islamique. Les sujets abordés vont au-delà de la grammaire et de la syntaxe arabe, englobant des domaines tels que le Tawhid, la jurisprudence islamique, l’exégèse du Coran, le hadith, la vie des compagnons du Prophète, la vie des Prophètes, et l’histoire des califes bien guidés. En étudiant les Tomes de Médine, les apprenants acquièrent non seulement des compétences linguistiques, mais aussi une connaissance approfondie des domaines religieux et culturels de l’Islam.

Téléchargement Gratuit des Tomes de Médine

Si vous êtes intéressé par l’étude des Tomes de Médine, le Centre Al Madina propose de télécharger gratuitement la collection complète des tomes. Cette ressource précieuse vous permettra de progresser dans votre apprentissage de l’arabe et de développer votre compréhension de la culture islamique. N’hésitez pas à télécharger les tomes et à les utiliser dans votre parcours d’apprentissage de la langue arabe.

 

En fin de compte, les Tomes de Médine restent une ressource inestimable pour ceux qui souhaitent apprendre l’arabe de manière structurée et approfondie. Ils sont le fruit de l’expertise de l’Université Islamique de Médine et de son engagement envers la diffusion du savoir islamique à travers le monde. Que vous soyez un étudiant, un chercheur ou un apprenant autonome, les Tomes de Médine vous offrent une opportunité précieuse de maîtriser cette belle langue et de mieux comprendre la culture et la religion islamiques. Téléchargez les tomes dès aujourd’hui et plongez dans le monde fascinant de la langue arabe et de l’Islam.

 

 

Tome 1

Tome 2

Tome 3

Tome 4

Télécharger plus de livres pour apprendre l’arabe

Le Centre Al Dirassa : Votre Partenaire pour l'Apprentissage de l'Arabe

Nous tenons à rappeler que l’instiut Al Dirassa est un institut privé spécialisé dans l’enseignement de la langue arabe, du Coran et de l’Islam via des cours en ligne dispensés sur Skype ou Zoom. Nous accueillons les non-arabophones du monde entier qui souhaitent apprendre la langue arabe et approfondir leur compréhension de la culture islam

Nos élèves parlent de Nous

Quelques témoignages de nos étudiants nous ayant rejoints et partageant leur expérience avec grand plaisir.

Isabelle Khyioub
Isabelle Khyioub
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Super

Il y a 2 semaines
Simon
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Vraiment satisfait des cours proposés et de la qualité des professeurs. Je recommande vivement

Il y a 2 mois
Stephen K.
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4/5

Je ne peux que dire du bien pour le moment car j'ai fait un essai de cours de fiqh qui m a plus ,de ce fait j'ai souscrit a des cours de fiqh.et ma fille a fait un essai de cours d arabe qui nous a plus aussi a moi ainsi qu'à elle de ce fait j ai souscrit des cours pour elle qu'elle commence cette semaine in chaa Allah.cependant le seul reproche comme je l'ai dit au directeur ou directrice c'est que communiquer seulement par mail n'est pas concevable pas du tout pratique pour plusieurs et maintes raisons.meme avec les enseignants le fait de ne pas avoir leur numéro WhatsApp etc complique les choses .j'ai eu a faire à d autre merkez et leur communication est plus direct on sait qui est le directeur on sait qui est notre enseignant avec qui nous pouvons communiquer directement.
Mais a part ça je recommande le centre aldirassa pour le peu que j'ai vu

Il y a 4 mois
Younes Meddourene
Younes Meddourene
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Cour, et Professeur sérieux, toujours a l'heure. Allahi hafdhkoum

Il y a 5 mois
Mamadou Amadou
Mamadou Amadou
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4/5

Cours satisfaisant.Le Programme est bien organisé.

Il y a 5 mois

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Vous voulez enfin savoir lire le Coran, discuter en arabe avec vos enfants, et étudier l’islam sans passer par la traduction.

 

30 minutes gratuites offertes avec ton professeur égyptien diplômé.

 
 

Guide de Voyage à Médine : Découvrez les Incontournables à Visiter

la mosquée du Prophète à Médine

Guide de Voyage à Médine : Découvrez les Incontournables à Visiter

La Mosquée du Prophète à Médine en Arabie Saoudite

L’Islam considère Médine, ou Al Madinah, comme la deuxième ville la plus sainte après La Mecque. Cette « Cité du Prophète » est un havre de paix et de beauté, imprégné d’histoire islamique. C’est là que le Prophète Mohamed (PSL) s’est réfugié après avoir émigré de La Mecque. À Médine, il a érigé sa mosquée, initié des traditions islamiques, mené des batailles cruciales, et trouvé son repos éternel. C’est indubitablement le meilleur site à visiter à Médine.

La Mosquée du Prophète - Al-Masjid An Nabawi

L’Al-Masjid An Nabawi, ou la Mosquée du Prophète, est l’une des deux mosquées au monde pouvant accueillir un million de fidèles. Son dôme vert éblouissant attire des pèlerins du monde entier. Cette mosquée, qui n’a jamais fermé ses portes aux musulmans, est le lieu de repos du Prophète Mohamed (PSL). Elle est aussi le berceau de nombreuses traditions islamiques. Prier ici est un rêve pour tous les croyants, car une prière dans cette mosquée équivaut à mille prières ailleurs, sauf à La Mecque.

Jannat-al-Baqi - Le Cimetière d'al Baqi

Également connu sous le nom de « Jardin du Ciel », Jannat-al-Baqi est le lieu de repos de la famille du Prophète Mohamed (Ahl-al-Bayt). Les tombes d’éminents érudits, tels qu’Imam Malik, y reposent également. Certains pensent que Fatima Zahra, fille bien-aimée du Prophète Mohamed (PSL), y est enterrée. C’est un endroit de grande importance.

Masjid-Quba - La Mosquée de Quba

La mosquée des deux qibla à Médine

La mosquée de Quba est la première mosquée de l’histoire de l’islam, érigée par le Prophète Mohamed (PSL). Elle détient une place unique dans le cœur des musulmans et vaut le détour. Le Prophète a dit : « La Salat au Masjid Quba est comme la Omra. »

Jabal-Ouhoud - Le Mont d'Ouhoud

Situé à sept kilomètres au nord de Médine, le mont Ouhoud est le témoin de la célèbre bataille d’Ouhoud, qui a joué un rôle majeur dans l’histoire islamique. Les martyrs de cette bataille, y compris Hamza, l’oncle du Prophète (PSL), y sont enterrés.

Musée de Médine

Le musée de Médine, situé dans un bâtiment historique, offre une riche exposition de l’histoire islamique. Il présente plus de 2000 artefacts, des écrits anciens, des manuscrits du Coran, et même un palanquin cérémoniel du hadj.

Bibliothèque du Roi Abdul Aziz

Située près de la Mosquée du Prophète, cette bibliothèque renferme des trésors de livres sur divers sujets, y compris d’anciens manuscrits. C’est un paradis pour les amateurs de connaissances.

Masjid-al-Qiblatain - La Mosquée des Deux Qibla

La Mosquée des Deux Qibla est un lieu unique, car elle a deux directions de prière. Elle revêt une grande importance dans l’histoire islamique, car c’est là que le Prophète Mohamed (PSL) a reçu l’ordre de changer la direction de la prière, passant du Masjid-al-Aqsa à Jérusalem à la Kaaba de La Mecque.

Masjid-al-Le Vieux Bazar de Médine - La Mosquée des Deux Qibla

Le vieux marché de Médine est un endroit incontournable pour le shopping. Des bijoux en or aux parfums en passant par les souvenirs, vous trouverez de tout ici, à des prix variés.

Les Déserts de Saleh

Le désert de Saleh, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, est un lieu d’une beauté et d’une histoire exceptionnelles. Vous y découvrirez des tombes et des inscriptions anciennes, dont celle de Madain Saleh.

Jabal Sela - La Montagne de Sela

Jabal Sela est le site de la célèbre bataille de la tranchée, une victoire cruciale pour les musulmans. Outre son importance historique, ce mont offre une vue magnifique sur Médine.

Le Champ de Bataille de Badr

Le champ de bataille de Badr est le lieu où s’est déroulée la première grande bataille menée par les musulmans en l’an 2 A.H. La victoire des musulmans, bien que numériquement désavantagés, est considérée comme une bénédiction d’Allah.

La Tombe d'Aminah R.A.

Aminah R.A., la mère du Prophète Mohamed (PSL), repose près de Médine, à Abwa. Les visiteurs affluent chaque année pour rendre hommage à cette femme vénérée.

L'Esplanade de Quba

L’esplanade entourant le Masjid Quba est un endroit idéal pour se promener et faire du shopping. Les boutiques locales offrent une variété d’articles, et la nuit, c’est un lieu paisible pour flâner.

Saqifa Bani Saeda

Saqifa Bani Saeda était autrefois un lieu de complot, mais il a gagné en importance lors de la désignation d’Abou Bakr (R.A) comme premier calife après la disparition du Prophète Mohamed (PSL).

Les Mosquées de Médine

En plus des lieux emblématiques mentionnés, Médine abrite de nombreuses autres mosquées, chacune ayant sa signification et son histoire. Parmi elles, citons Masjid Al Buhayr (Masjid As-Sajdah), la Mosquée Bani Haram, Masjid Abou Bakr, la Mosquée de Baghala (Masjid Baghala), Masjid Fadih, et bien d’autres.

Conclusion

En conclusion, Médine est une ville bénie, imprégnée d’histoire et de spiritualité. Chacun de ses sites saints offre une expérience unique. Quel que soit le nombre de lieux que vous visitez, votre séjour à Médine sera inoubliable, empreint de paix et de spiritualité. Puissions-nous tous avoir la chance de visiter Médine et d’enrichir notre connexion spirituelle. Amin.

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Simon
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Stephen K.
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Je ne peux que dire du bien pour le moment car j'ai fait un essai de cours de fiqh qui m a plus ,de ce fait j'ai souscrit a des cours de fiqh.et ma fille a fait un essai de cours d arabe qui nous a plus aussi a moi ainsi qu'à elle de ce fait j ai souscrit des cours pour elle qu'elle commence cette semaine in chaa Allah.cependant le seul reproche comme je l'ai dit au directeur ou directrice c'est que communiquer seulement par mail n'est pas concevable pas du tout pratique pour plusieurs et maintes raisons.meme avec les enseignants le fait de ne pas avoir leur numéro WhatsApp etc complique les choses .j'ai eu a faire à d autre merkez et leur communication est plus direct on sait qui est le directeur on sait qui est notre enseignant avec qui nous pouvons communiquer directement.
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Il y a 4 mois
Younes Meddourene
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Il y a 5 mois
Mamadou Amadou
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Il y a 5 mois

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