Le divorce, ou « Talaq », en Islam, est une question sérieuse régie par un ensemble de règles visant à protéger les droits de toutes les parties concernées, en particulier ceux des femmes. Les enseignements islamiques insistent sur la justice, la compassion et l’équité dans le traitement du divorce, garantissant ainsi la dignité et l’honneur des femmes divorcées. Cet article explore les droits et responsabilités des femmes divorcées en Islam, en mettant en lumière les aspects juridiques, sociaux et financiers conformément à la loi islamique.
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L’un des droits fondamentaux accordés aux femmes divorcées en Islam est celui de recevoir une pension alimentaire pendant la période d’attente, appelée iddah. Cette période, qui dure généralement trois cycles menstruels, ou, pour une femme enceinte, jusqu’à l’accouchement, permet soit une réconciliation, soit de vérifier que la femme n’est pas enceinte avant un nouveau mariage. Durant cette période, le mari doit subvenir à ses besoins, notamment en matière de nourriture, de vêtements et de logement, afin de s’assurer qu’elle ne soit pas financièrement démunie.
La dot (mahr) est un cadeau financier offert à l’épouse par le mari au moment du mariage. En cas de divorce, l’épouse a le droit de conserver l’intégralité de la dot, car elle est considérée comme sa propriété personnelle. Cette dot est une forme de sécurité pour la femme et symbolise le respect et la responsabilité du mari. L’Islam interdit strictement au mari de réclamer la restitution de la dot, sauf si le divorce est initié par la femme via le khula’ (où elle accepte de rendre la dot en échange du divorce).
Les femmes divorcées ont le droit de garder leurs enfants, en particulier durant leurs premières années, car la loi islamique valorise le rôle nourricier de la mère. Les règles spécifiques relatives à la garde peuvent varier selon les écoles de pensée, mais en général, la mère conserve la garde, sauf si elle se remarie. De plus, le père est tenu de subvenir financièrement aux besoins des enfants, quelle que soit l’organisation de la garde. Cela garantit que les besoins des enfants soient satisfaits et que la mère ne soit pas seule à supporter la responsabilité financière.
En Islam, le divorce est considéré comme une solution de dernier recours après l’échec de tous les efforts de réconciliation. Même lorsque le divorce a lieu, les deux parties doivent se comporter avec respect et dignité l’une envers l’autre. Le Coran exhorte les couples divorcés à se séparer de manière pacifique :
« Et quand vous divorcez d’avec vos femmes et qu’elles ont atteint la fin de leur délai, alors reprenez-les de façon convenable ou séparez-vous d’elles de façon convenable… »
(Coran, 2:231)
Cela souligne l’importance de traiter la femme avec équité et respect, en évitant tout abus ou maltraitance.
L’une des principales responsabilités d’une femme divorcée est d’observer la période d’attente (iddah). Cette période sert à plusieurs fins : elle permet de clarifier toute possibilité de grossesse, d’offrir un temps de guérison émotionnelle et psychologique, et de donner une fenêtre pour une éventuelle réconciliation. Durant cette période, la femme n’est pas autorisée à se remarier, et elle doit rester dans la maison fournie par son mari, sauf raisons impérieuses justifiant son départ.
Après le divorce, une femme est tenue de continuer à respecter les valeurs islamiques de modestie et de décorum. Si elle a des enfants, sa responsabilité première reste leur éducation, et elle doit s’efforcer de créer un environnement stable et bienveillant pour eux. Les femmes divorcées en Islam sont perçues comme des figures centrales dans le maintien du bien-être moral et émotionnel de leurs enfants, même en l’absence du père.
Bien que le divorce puisse être émotionnellement difficile, l’Islam encourage les femmes divorcées à maintenir de bonnes relations avec leurs ex-maris, surtout s’ils ont des enfants en commun. Le respect mutuel et la coopération sont mis en avant pour assurer le bien-être des enfants et maintenir la paix au sein de la famille et de la communauté. Cela inclut le respect des droits de visite convenus et la collaboration dans l’éducation des enfants.
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