L’héritage en Islam, connu sous le nom de Mirath, est une composante essentielle du droit islamique, établissant une répartition juste et équitable des biens du défunt parmi ses héritiers.
Ancré dans les textes sacrés, ce système garantit que chaque héritier reçoit une part proportionnelle à sa relation avec le défunt.
Cet article explore en détail les principes de l’héritage, son application pratique, et les variations selon les écoles juridiques islamiques.
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L’héritage est un système divinement ordonné, codifié principalement dans la Sourate An-Nisa (4) du Coran.
Avant l’Islam, la répartition des biens se faisait souvent de manière arbitraire, favorisant les hommes adultes tout en excluant les femmes et les enfants.
L’Islam a introduit des règles précises pour garantir une distribution équitable.
Le Coran définit les règles d’héritage avec clarté, établissant des parts fixes pour certains héritiers tout en préservant la justice.
« Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé leurs parents et proches ; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé leurs parents et proches, que cela soit peu ou beaucoup : une part fixée. »
(Sourate An-Nisa, 4:7)
Ce verset révolutionne les pratiques préislamiques en incluant les femmes et en affirmant leur droit à l’héritage.
Le Prophète ﷺ a exhorté les musulmans à apprendre et à appliquer les lois d’héritage.
Il a dit :
« Apprenez les lois d’héritage et enseignez-les, car elles font partie du savoir. »
(Rapporté par Al-Bukhari)
Ce hadith souligne l’importance des lois d’héritage comme un aspect central de la jurisprudence islamique.
L’héritage en Islam vise à établir une répartition juste et proportionnée, tout en prenant en compte les responsabilités financières des héritiers.
« Allah vous enjoint à l’égard de vos enfants : au garçon, une part équivalente à celle de deux filles. »
(Sourate An-Nisa, 4:11)
Ce principe tient compte du rôle financier traditionnel des hommes dans les familles, tout en garantissant une part pour les femmes.
Les lois d’héritage protègent les droits des membres de la famille, évitant que les biens soient monopolisés ou mal répartis.
En répartissant équitablement les biens, les lois d’héritage réduisent les conflits et les divisions au sein des familles.
Les héritiers sont classés en deux catégories principales :
Le Coran attribue des parts spécifiques aux héritiers.
Quelques exemples :
– Pour les enfants :
> « À l’homme revient une part équivalente à celle de deux femmes. » (Sourate An-Nisa, 4:11)
– Pour les conjoints :
> « À vous revient la moitié de ce que vos épouses laissent, si elles n’ont pas d’enfants. » (Sourate An-Nisa, 4:12)
– Pour les parents :
> « Si le défunt a des enfants, à chacun de ses parents revient un sixième de ce qu’il laisse. » (Sourate An-Nisa, 4:11)
« Après exécution du testament qu’il aura fait ou après acquittement d’une dette. »
(Sourate An-Nisa, 4:11)
Prenons le cas d’un défunt qui laisse derrière lui :
– Une épouse
– Deux fils
– Une dette de 10 000 euros
– Un patrimoine net de 90 000 euros après le paiement des dettes.
Étapes :
– L’épouse reçoit **1/8** des 90 000 euros, soit 11 250 euros.
– Les fils se partagent le reste selon le principe « une part pour deux ». Chacun reçoit 39 375 euros.
Les quatre grandes écoles juridiques sunnites (Hanafi, Maliki, Shafi’i, et Hanbali) partagent les principes fondamentaux de l’héritage, mais diffèrent dans certaines applications.
Voici quelques exemples de différences :
– École Hanafi : Les grands-parents peuvent hériter même si les parents du défunt sont vivants.
– Écoles Maliki, Shafi’i et Hanbali : Les grands-parents n’héritent pas si les parents sont vivants.
– École Hanafi : Les frères et sœurs peuvent hériter aux côtés des grands-parents.
– Écoles Maliki et Hanbali: Les frères et sœurs sont exclus par la présence des grands-parents.
– École Shafi’i : Les legs sont strictement limités à un tiers des biens, sauf si les héritiers approuvent un montant plus élevé.
– École Hanafi : Le défunt peut léguer plus d’un tiers si les héritiers ne s’y opposent pas.
– Toutes les écoles s’accordent sur la part d’héritage pour les filles, mais la manière de traiter les cas complexes (comme l’absence de fils) peut varier.
L’héritage en Islam illustre la sagesse divine dans la justice et la préservation des droits.
Ces règles protègent les femmes, les enfants et les parents, tout en évitant la concentration excessive des biens.
Le Prophète Muhammad ﷺ a dit :
« Allah a donné à chacun son droit. Ne lèse donc pas les héritiers. »
(Rapporté par Abu Dawud)
Ignorer les lois d’héritage ou tenter de les contourner est un péché majeur.
Le Coran met en garde :
« Quiconque transgresse les ordres d’Allah se fera précipiter dans le Feu éternellement, et il aura un châtiment avilissant. »
(Sourate An-Nisa, 4:14)
L’héritage en Islam est une législation divine qui garantit justice, équité, et préservation des liens familiaux.
Bien que les règles soient uniformes dans leurs fondements, des différences mineures existent entre les écoles juridiques.
Il est donc essentiel de consulter des spécialistes compétents pour chaque situation spécifique. Appliquer correctement ces lois est une manière de respecter la volonté divine et de promouvoir l’harmonie dans les familles musulmanes.
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