L’Héritage en Islam : Fondements, Origines et Application
L’héritage en Islam, connu sous le nom de Mirath, est une composante essentielle du droit islamique, établissant une répartition juste et équitable des biens du défunt parmi ses héritiers.
Ancré dans les textes sacrés, ce système garantit que chaque héritier reçoit une part proportionnelle à sa relation avec le défunt.
Cet article explore en détail les principes de l’héritage, son application pratique, et les variations selon les écoles juridiques islamiques.
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1. Origines et Fondements de l’Héritage en Islam
L’héritage est un système divinement ordonné, codifié principalement dans la Sourate An-Nisa (4) du Coran.
Avant l’Islam, la répartition des biens se faisait souvent de manière arbitraire, favorisant les hommes adultes tout en excluant les femmes et les enfants.
L’Islam a introduit des règles précises pour garantir une distribution équitable.
Origines coraniques
Le Coran définit les règles d’héritage avec clarté, établissant des parts fixes pour certains héritiers tout en préservant la justice.
« Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé leurs parents et proches ; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé leurs parents et proches, que cela soit peu ou beaucoup : une part fixée. »
(Sourate An-Nisa, 4:7)
Ce verset révolutionne les pratiques préislamiques en incluant les femmes et en affirmant leur droit à l’héritage.
Hadiths du Prophète Muhammad ﷺ
Le Prophète ﷺ a exhorté les musulmans à apprendre et à appliquer les lois d’héritage.
Il a dit :
« Apprenez les lois d’héritage et enseignez-les, car elles font partie du savoir. »
(Rapporté par Al-Bukhari)
Ce hadith souligne l’importance des lois d’héritage comme un aspect central de la jurisprudence islamique.
2. Objectifs des Lois d’Héritage
a) Équité et justice
L’héritage en Islam vise à établir une répartition juste et proportionnée, tout en prenant en compte les responsabilités financières des héritiers.
« Allah vous enjoint à l’égard de vos enfants : au garçon, une part équivalente à celle de deux filles. »
(Sourate An-Nisa, 4:11)
Ce principe tient compte du rôle financier traditionnel des hommes dans les familles, tout en garantissant une part pour les femmes.
b) Protection des droits familiaux
Les lois d’héritage protègent les droits des membres de la famille, évitant que les biens soient monopolisés ou mal répartis.
c) Préservation des liens familiaux
En répartissant équitablement les biens, les lois d’héritage réduisent les conflits et les divisions au sein des familles.
3. Les Grandes Lignes des Règles d’Héritage
a) Les types d’héritiers
Les héritiers sont classés en deux catégories principales :
- Les héritiers obligatoires (al-fara’id): Ceux dont les parts sont fixées par le Coran et la Sunna, comme les parents, les enfants, et les conjoints.
- Les héritiers agnatiques (al-‘asaba) : Ceux qui héritent en l’absence d’héritiers obligatoires, ou après la distribution des parts fixées.
b) Les parts fixes
Le Coran attribue des parts spécifiques aux héritiers.
Quelques exemples :
– Pour les enfants :
> « À l’homme revient une part équivalente à celle de deux femmes. » (Sourate An-Nisa, 4:11)
– Pour les conjoints :
> « À vous revient la moitié de ce que vos épouses laissent, si elles n’ont pas d’enfants. » (Sourate An-Nisa, 4:12)
– Pour les parents :
> « Si le défunt a des enfants, à chacun de ses parents revient un sixième de ce qu’il laisse. » (Sourate An-Nisa, 4:11)
4. Application Pratique de l’Héritage
a) Étapes de la distribution des biens
- Paiement des dettes : Avant toute répartition, les dettes du défunt doivent être réglées, y compris les prêts, la zakat non payée, ou tout droit dû à autrui.
- Exécution des legs (wasiyyah) : Le testament du défunt, s’il existe, est exécuté dans la limite d’un tiers des biens. Les legs ne peuvent pas porter préjudice aux héritiers obligatoires.
- Répartition selon les parts fixes : Une fois les dettes et les legs réglés, les biens restants sont répartis entre les héritiers.
« Après exécution du testament qu’il aura fait ou après acquittement d’une dette. »
(Sourate An-Nisa, 4:11)
b) Exemple pratique
Prenons le cas d’un défunt qui laisse derrière lui :
– Une épouse
– Deux fils
– Une dette de 10 000 euros
– Un patrimoine net de 90 000 euros après le paiement des dettes.
Étapes :
- Exécution des legs : Si le défunt avait un testament pour un legs, il serait prélevé dans la limite de 30 000 euros (1/3 des biens).
- Répartition des biens restants :
– L’épouse reçoit **1/8** des 90 000 euros, soit 11 250 euros.
– Les fils se partagent le reste selon le principe « une part pour deux ». Chacun reçoit 39 375 euros.
5. Différences selon les Écoles Juridiques
Les quatre grandes écoles juridiques sunnites (Hanafi, Maliki, Shafi’i, et Hanbali) partagent les principes fondamentaux de l’héritage, mais diffèrent dans certaines applications.
Voici quelques exemples de différences :
a) Les grands-parents
– École Hanafi : Les grands-parents peuvent hériter même si les parents du défunt sont vivants.
– Écoles Maliki, Shafi’i et Hanbali : Les grands-parents n’héritent pas si les parents sont vivants.
b) Les frères et sœurs
– École Hanafi : Les frères et sœurs peuvent hériter aux côtés des grands-parents.
– Écoles Maliki et Hanbali: Les frères et sœurs sont exclus par la présence des grands-parents.
c) La wasiyyah (legs)
– École Shafi’i : Les legs sont strictement limités à un tiers des biens, sauf si les héritiers approuvent un montant plus élevé.
– École Hanafi : Le défunt peut léguer plus d’un tiers si les héritiers ne s’y opposent pas.
d) Les enfants de sexe féminin
– Toutes les écoles s’accordent sur la part d’héritage pour les filles, mais la manière de traiter les cas complexes (comme l’absence de fils) peut varier.
6. Preuves de la Sagesse Divine dans l’Héritage
L’héritage en Islam illustre la sagesse divine dans la justice et la préservation des droits.
Ces règles protègent les femmes, les enfants et les parents, tout en évitant la concentration excessive des biens.
Le Prophète Muhammad ﷺ a dit :
« Allah a donné à chacun son droit. Ne lèse donc pas les héritiers. »
(Rapporté par Abu Dawud)
7. Dangers de Négliger les Lois d’Héritage
Ignorer les lois d’héritage ou tenter de les contourner est un péché majeur.
Le Coran met en garde :
« Quiconque transgresse les ordres d’Allah se fera précipiter dans le Feu éternellement, et il aura un châtiment avilissant. »
(Sourate An-Nisa, 4:14)
Conclusion
L’héritage en Islam est une législation divine qui garantit justice, équité, et préservation des liens familiaux.
Bien que les règles soient uniformes dans leurs fondements, des différences mineures existent entre les écoles juridiques.
Il est donc essentiel de consulter des spécialistes compétents pour chaque situation spécifique. Appliquer correctement ces lois est une manière de respecter la volonté divine et de promouvoir l’harmonie dans les familles musulmanes.
En savoir plus: La Sorcellerie, la Divination et la Science Augurale en Islam
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Macha allah
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Je ne peux que dire du bien pour le moment car j'ai fait un essai de cours de fiqh qui m a plus ,de ce fait j'ai souscrit a des cours de fiqh.et ma fille a fait un essai de cours d arabe qui nous a plus aussi a moi ainsi qu'à elle de ce fait j ai souscrit des cours pour elle qu'elle commence cette semaine in chaa Allah.cependant le seul reproche comme je l'ai dit au directeur ou directrice c'est que communiquer seulement par mail n'est pas concevable pas du tout pratique pour plusieurs et maintes raisons.meme avec les enseignants le fait de ne pas avoir leur numéro WhatsApp etc complique les choses .j'ai eu a faire à d autre merkez et leur communication est plus direct on sait qui est le directeur on sait qui est notre enseignant avec qui nous pouvons communiquer directement.
Mais a part ça je recommande le centre aldirassa pour le peu que j'ai vu