Qu’est-ce que la Riba en Islam?

Qu'est ce que la Riba en Islam?

Qu'est ce que la Riba en Islam ?

L’Islam, une foi suivie par plus d’un milliard de personnes dans le monde, n’est pas seulement une religion : c’est une façon de vivre complète. Ses enseignements, issus du Coran et de la Sunna (traditions du Prophète Muhammad), vont au-delà de simples actes de culte et guident les croyants dans divers aspects de leur vie, y compris les transactions financières. Un principe économique fondamental en Islam est l’interdiction de la « Riba ». Mais qu’est-ce que la Riba et pourquoi est-elle interdite?

Qu'est ce que la Riba en Islam?

1. Définition de la Riba

« Riba » est un terme arabe qui signifie « augmentation » ou « addition ». Dans le contexte de la finance islamique, il désigne un enrichissement injuste et des gains exploitants réalisés dans le commerce ou la finance. La Riba peut être largement catégorisée en deux types principaux:

 

  • Riba An-Nasi’ah : Il s’agit généralement des intérêts sur l’argent prêté. C’est l’excédent, prédéterminé, qu’un prêteur gagne sur une période définie, totalement indépendant du véritable profit ou perte réalisé.

  • Riba Al-Fadl : Cela concerne la valeur excédentaire sans équivalent, essentiellement dans des marchandises de même type.

2. Contexte historique de la Riba

Historiquement, avant l’Islam, la Riba était courante dans la société arabe, comme dans de nombreuses civilisations anciennes. Les usuriers offraient des prêts aux individus avec l’accord que plus serait retourné. Ces pratiques ont souvent conduit à un cycle vicieux de dette pour l’emprunteur.

 

Lorsque l’Islam a émergé, il visait à réformer les pratiques de la société sur de nombreux fronts, y compris les transactions financières. L’interdiction de la Riba n’était pas immédiate mais est venue par étapes, reflétant la révélation graduelle du Coran.

3. L'interdiction de la Riba

Le Coran aborde explicitement l’interdiction de la Riba dans plusieurs versets:

 

« Ceux qui consomment des intérêts ne peuvent se tenir [au Jour de la Résurrection] que comme celui qui est touché par Satan…” (2:275)

 

Les versets sur la Riba non seulement l’interdisent, mais comparent également la consommation d’intérêt à un grand tort, soulignant la gravité de l’acte.

4. La sagesse derrière l'interdiction

Plusieurs raisons philosophiques et économiques justifient l’interdiction de la Riba:

 

  • Justice économique : Au cœur de la finance islamique se trouve le principe de justice. La Riba peut entraîner une accumulation injuste de richesses, élargissant les disparités socio-économiques.

 

  • Promotion de l’entrepreneuriat : En interdisant la Riba, les individus sont incités à poursuivre de véritables entreprises commerciales, favorisant une culture d’innovation et de croissance économique.

 

  • Partage des risques : Contrairement aux systèmes financiers traditionnels où les emprunteurs assument la plupart des risques, la finance islamique favorise une répartition plus équitable des risques.

 

  • Stabilité financière : De nombreux économistes soutiennent que les économies basées sur la Riba sont plus sujettes aux bulles et aux effondrements. La crise financière de 2008, résultant des prêts hypothécaires à risque, en est un exemple.

5. Impacts sur la banque et la finance modernes

La banque islamique, adhérant aux principes de l’interdiction de la Riba, présente des caractéristiques uniques:

 

  • Partage des profits et des pertes (Mudarabah et Musharakah) : Au lieu des intérêts, les banques islamiques investissent dans les entreprises et partagent leurs profits ou leurs pertes. Cela crée un écosystème financier plus interconnecté.

 

  • Financement basé sur des actifs (Murabaha) : Plutôt que d’accorder des prêts en espèces, les banques peuvent acheter un actif que le client souhaite et le lui vendre à un prix majoré, payable en plusieurs fois.

 

  • Location (Ijara) : Les banques peuvent acheter puis louer des actifs aux clients, gagnant ainsi grâce aux accords de location.

6. Défis et idées fausses

Avec sa montée, la finance islamique rencontre souvent des défis:

 

  • C’est uniquement pour les musulmans : Une idée fausse répandue est que la finance islamique s’adresse uniquement aux musulmans. En réalité, elle offre des solutions éthiques bénéfiques pour quiconque recherche l’équité et le partage des risques dans les transactions financières.

 

  • Sémantique et scepticisme : Certains critiques soutiennent que la banque islamique est une banque conventionnelle avec un simple changement de terminologie. Cette critique ignore les différences fondamentales en termes de principes et d’opérations entre les deux.

7. Portée mondiale de la finance islamique

Aujourd’hui, la finance islamique n’est pas confinée aux pays à majorité musulmane. D’importants centres financiers tels que Londres et Singapour l’adoptent. Le marché mondial des Sukuk (obligations islamiques), l’investissement immobilier selon les principes de la charia et les fonds d’investissement halal témoignent de son expansion mondiale.

8. Conclusion

La Riba, de par sa nature exploiteuse, est interdite en Islam pour garantir la justice, encourager la croissance commerciale authentique et assurer la stabilité économique. Alors que le monde est confronté aux complexités de la finance moderne, la finance islamique offre une alternative enracinée dans des principes éthiques et une croissance durable.

 

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Qu’est-ce que le Riba (l’usure) en Islam ?

le riba dans l'islam

Qu'est-ce que le Riba (l’usure) en Islam ?

Qu'est-ce que le Riba (l’usure) en Islam ?

Introduction

Qu’est-ce que le Riba ? Pourquoi est-il prohibé en Islam ? Les intérêts bancaires sont-ils considérés comme du Riba ?

 

Ces questions se posent fréquemment aux musulmans vivant en Occident, confrontés à la présence du Riba dans tous les aspects de la vie économique, que ce soit la détention d’un compte bancaire ordinaire ou des transactions commerciales complexes, telles que la création d’entreprise ou l’achat de biens immobiliers.

 

Il incombe au musulman de mener des recherches approfondies et de comprendre la signification du terme « ar-Riba », sa sévérité dans le cadre de la jurisprudence islamique, comment identifier ses différentes formes et comment s’en prémunir.

1. Définition d’ar-Riba

Ar-Riba est un terme issu de la langue arabe littéraire, signifiant « augmenter » ou « dépasser ». En français, il est généralement traduit par « intérêt » ou « usure ». Concrètement, il désigne le montant supplémentaire ou la charge financière exigée pour l’utilisation de l’argent prêté par une tierce partie, ce qui englobe également les échanges financiers inégaux.

 

Prenons un exemple concret : imaginez qu’une personne emprunte de l’argent à quelqu’un d’autre en acceptant de rembourser non seulement la somme empruntée, mais également un supplément de 5% en tant que frais de service. Ainsi, si elle emprunte 100 euros, elle devra rembourser 105 euros. Les cinq euros payés en plus représentent ce que l’on appelle le Riba.

 

C’est un exemple simplifié de ce qu’est le Riba. Mais qu’en dit exactement l’Islam à son sujet ?

2. Que dit l'Islam du riba?

A. Le Coran concernant le Riba

Le Coran et les hadiths du Prophète (que la paix soit sur lui) sont très clairs concernant l’interdiction du Riba. Le Coran comporte 12 versets traitant de la question du Riba. Voici quelques exemples parmi eux :

« … Allah a permis le commerce et interdit le riba… » [2:275]

« Ô les croyants ! Craignez Allah ; et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire (riba), si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés. » [2:278-279]

« Tout ce que vous donnerez à usure (riba) pour augmenter vos biens aux dépens des biens d’autrui ne les accroît pas auprès d’Allah, mais ce que vous donnez comme Zakât, tout en cherchant la Face d’Allah (Sa satisfaction) … Ceux-là verront [leurs récompenses] multipliées. » [30:39]

« Ô les croyants ! Ne pratiquez pas l’usure (riba) en multipliant démesurément votre capital. Et craignez Allah afin que vous réussissiez ! » [3:130]

« Et à cause de ce qu’ils prennent des intérêts usuraires – qui leur étaient pourtant interdits – et parce qu’ils mangent illégalement les biens des gens. A ceux d’entre eux qui sont mécréants, nous avons préparé un châtiment douloureux. » [4:161]

Ces versets du Coran sont très explicites quant à l’interdiction du Riba en Islam.

B. La Sounna concernant le Riba

Dans la Sounna, l’un des hadiths les plus importants traitant de la question du Riba est le suivant :

Abu Said al-Khudri (qu’Allah soit satisfait de Lui) a rapporté que le Messager d’Allah (que la paix soit sur Lui) a dit :

« L’or doit être payé en or de poids égal, de ce qui lui est semblable, et l’argent doit être payé en argent avec le même poids, de ce qui lui est semblable. Celui qui y ajoutait quelque chose ou en exigeait un ajout agissait par usure. » (Sahih Muslim, 1588 c)

Il est rapporté dans le recueil de hadiths authentiques de l’Imam al-Bukhari que le grand compagnon et savant Ibn ‘Abbas (que la paix soit sur Lui) a dit : « Le dernier verset révélé au Prophète (ﷺ) était le verset traitant de l’usure (c’est-à-dire le Riba). » (Sahih al-Bukhari 4544)

Vous pouvez donc en déduire que le Riba ne peut faire l’objet d’une abrogation de son application car il est le dernier thème révélé au Prophète (que la Paix soit sur Lui).

Il ne fait aucun doute, au vu des textes cités précédemment, que les Musulmans sont unanimes sur le fait que le Riba est interdit par Allah et son Prophète. Il n’y a pas de débats là-dessus.

Cependant, le problème avec le Riba, c’est qu’il prend plusieurs formes, et les débats se concentrent sur les diverses opérations pour déterminer si elles sont ou non considérées comme Riba.

C. Que disent les écoles juridiques et les savants ?

L’écrasante majorité des érudits religieux et musulmans considèrent que les intérêts bancaires sont du Riba, et il y a consensus (Ijma’) sur cette question.

 

Les juristes musulmans ont classé le Riba comme suit :

 

Riba al-Nasiyah : Il est également connu sous le nom de Riba al-Quran et Riba al-Jahiliya. Il a été défini par d’éminents Ouléma comme étant le type de prêt où la période de remboursement spécifiée et un montant en excédent du capital sont prédéterminés.

 

Une autre définition serait donc que tout prêt qui génère des bénéfices est l’une des formes de Riba, ou encore que c’est tout prêt dont le montant est supérieur à son montant réel. C’est pourquoi l’islam encourage le prêt d’honneur (qard hassan) au lieu d’un prêt usuraire (Riba).

 

Allah s’est engagé lui-même à multiplier les mérites de celui qui prête de l’argent sans intérêts. Par exemple, le Coran dit : « Quiconque prête à Dieu de bonne grâce, Il le lui rendra multiplié plusieurs fois. Dieu restreint ou étend (Ses faveurs). Et c’est à Lui que vous retournerez. » [2 :245]

 

Si votre débiteur est dans la gêne, accordez-lui un délai jusqu’à ce qu’il soit en mesure de se libérer de sa dette. Si vous pouviez savoir pourtant quel mérite vous auriez en lui consentant une remise gracieuse, totale ou partielle ! [2 :280]

 

Dieu réduira à néant le profit usuraire et fera fructifier le mérite des aumônes. Dieu n’aime pas tout impie endurci et tout pécheur. [2 :276]

 

Ces versets où Allah promet des récompenses à ceux qui prêtent de l’argent sans contrepartie sont à mettre en perspective avec les versets d’interdiction du Riba dans lesquels Allah promet de déclarer la guerre à celui qui le pratique.

 

Riba al-Fadl : Il est également connu sous le nom de Riba Al-Hadîth. Il s’agit d’un excédent reçu lorsque deux produits identiques sont échangés. Par exemple, le Prophète (sur lui la paix) a dit : « De l’or contre de l’or, de l’argent contre de l’argent, du blé contre du blé, de l’orge contre de l’orge, des dattes sèches contre des dattes sèches, du sel contre du sel : quantité égale contre quantité égale, main à main. Celui qui donne un surplus ou prend un surplus tombe dans l’intérêt… »

 

Ce type de Riba se retrouve donc plus dans les échanges commerciaux. Dans un Hadith, le Prophète (sur lui soit la paix) a expliqué pourquoi il a étendu le concept d’intérêt (Riba) aux cas des échanges également. Il a dit : « Je crains que [cela ne vous conduise à] l’intérêt » (rapporté par Ahmad).

 

En effet, certains pourraient contourner l’interdiction du prêt usuraire en échangeant, par exemple, 1 kilo d’or contre 1,5 kilos payables plus tard. C’est pour couper court à tout cela que les échanges doivent être faits au comptant, sur place, de main à main et de mêmes quantités.

 

Il ne fait donc aucun doute que la pratique du Riba est complètement interdite en Islam, que ce soit sous forme de prêt d’argent ou dans les échanges commerciaux.

3. Pourquoi la pratique d’ar-riba est-elle interdite ?

pourquoi le riba est interdit en islam

Pourquoi l’islam interdit-il les intérêts (riba) ? C’est une question que de nombreux musulmans et non-musulmans se posent face à la propagation du capitalisme et de la finance moderne depuis plus d’un siècle maintenant.

 

L’interdiction de la riba est souvent associée à la finance islamique et aux alternatives à la finance capitaliste.

 

La finance islamique est fondée, tout comme l’islam, sur le principe de justice. Si les intérêts (riba) sont interdits, c’est parce qu’ils sont considérés comme injustes. C’est un postulat de départ pour tout musulman et tout spécialiste de la charia islamique.

 

Bien que les textes islamiques n’expliquent pas explicitement pourquoi les intérêts sont interdits, cette interdiction repose sur un certain nombre de raisons établies par les érudits de l’islam à travers un consensus (Ijma’) :

 

  1. Prescription Coranique : Le Coran est la parole d’Allah, et les musulmans croient en l’unicité d’Allah (tawhid). Cela signifie que l’engagement envers Allah fait de Lui la seule source de valeur. Ainsi, l’interdiction du Riba est un ordre divin, émanant de la volonté d’Allah lui-même pour ses serviteurs.

  2. Garantir l’équité en échange : Le système financier moderne basé sur le prêt à intérêt a conduit à une spirale de la dette inversée, où les montants de dette augmentent de manière exponentielle sans créer de richesse réelle. Cette interdiction du Riba vise à garantir l’équité dans les échanges en rendant illégaux les échanges injustes et inégaux.

  3. Maintien des plus pauvres dans la précarité : Le prêt à intérêt contribue au cercle vicieux du surendettement, maintenant souvent les emprunteurs dans une situation financière précaire, tandis que les riches prêteurs augmentent leurs richesses sans créer de valeur supplémentaire. Cela creuse le fossé entre les riches et les pauvres, ce qui motive l’interdiction de la riba en faveur de la justice sociale.

  4. Incitation à la charité et aux œuvres philanthropiques : L’islam encourage la charité et l’entraide entre les membres de la société. L’interdiction du Riba élimine les sentiments d’égoïsme et d’égocentrisme qui peuvent conduire à l’antipathie sociale, à la méfiance et au ressentiment. En rendant le Riba illégal, la charia crée un environnement propice à la générosité et à la philanthropie, encourageant les gens à prêter de l’argent sans intérêt.

 

En fin de compte, le Riba a des conséquences graves, notamment la corruption de la société, l’appropriation injuste de la propriété d’autrui, une croissance économique négative, la diminution de la dignité humaine, et en fin de compte, il est injuste. C’est pourquoi l’islam interdit fermement les intérêts (riba) dans toutes ses formes.

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4. La finance islamique

La finance moderne occidentale repose entièrement sur le riba comme principal mécanisme d’échange et de croissance. Au-delà des prêts bancaires à intérêt, le riba s’étend à tous les domaines des échanges commerciaux et financiers. C’est pourquoi de nombreux musulmans hésitent à s’engager pleinement dans le secteur financier et les investissements.

 

Le Prophète a prophétisé : « Il viendra un temps où il ne restera plus personne qui ne consomme pas de riba, et quiconque ne le consomme pas sera néanmoins affecté par les résidus. » [An-Nasa ’i]

 

Dans le contexte de la finance islamique, le riba fait référence principalement aux intérêts perçus. Une autre forme de riba, selon la plupart des juristes islamiques, concerne l’échange simultané de biens de quantités ou de qualités inégales. Cependant, dans cette discussion, nous nous concentrerons sur la pratique des intérêts perçus.

 

La finance islamique repose sur deux principes fondamentaux :

 

  1. Le partage des profits et des pertes.
  2. L’interdiction de percevoir ou de payer des intérêts par les prêteurs et les investisseurs.

Étant donné que les intérêts sont strictement interdits, la finance islamique propose divers mécanismes permettant des investissements conformes à la charia. Les principaux outils comprennent :

 

  1. Le partage des profits et des pertes (Moudaraba).
  2. La coentreprise (Mousharaka).
  3. La vente avec majoration (Mourabaha).
  4. La location-vente (Ijarah).
  5. Le paiement anticipé (Salam).

 

Ces mécanismes permettent aux investisseurs de participer à des activités économiques tout en respectant les principes islamiques d’interdiction des intérêts, ce qui garantit des investissements conformes à la charia tout en encourageant la croissance économique éthique.

Conclusion

Il est essentiel de rester vigilants dans toutes les situations de la vie quotidienne où le riba pourrait se manifester.

 

Le riba est véritablement perçu comme un poison pour les musulmans, car il est strictement prohibé par Allah et Son Messager, qui ont clairement déclaré la guerre à cette pratique.

 

Pour être en mesure de prendre des décisions éclairées et conformes à la charia, il est crucial de s’engager dans un apprentissage approfondi de sa religion. L’une des clés pour cela réside dans la compréhension de la langue arabe et la maîtrise du Coran, qui constituent des fondements essentiels pour aborder des sujets sensibles tels que le riba.

 

À cet égard, l’Institut Al Dirassa se tient à vos côtés pour vous aider dans votre apprentissage de la langue arabe et du Coran, vous fournissant ainsi les outils nécessaires pour renforcer votre compréhension de la religion et prendre des décisions éclairées dans votre vie quotidienne.

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Faire un crédit pour acheter une maison : halal ou haram ?

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Faire un crédit pour acheter une maison halal ou haram ?

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Introduction

Devenir propriétaire immobilier est un projet de vie qui ne doit pas être pris à la légère, mais au contraire, faire l’objet d’une réflexion approfondie. Avant de vous lancer dans ce projet, vous devriez vous poser de nombreuses questions cruciales. Par exemple, il est essentiel de déterminer le bon moment pour acheter, quel type de bien correspond le mieux à vos besoins, où vous souhaitez acquérir ce bien, et enfin, comment allez-vous financer cet achat, en passant par un crédit immobilier ?

 

En tant que musulman, une question fondamentale doit toujours guider vos actions : est-ce que cette démarche est licite (halal) ou illicite (haram) aux yeux de l’islam ?

 

Le Prophète Mouhammad (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a clairement enseigné que le licite (halal) est évident, tout comme l’illicite (haram) est évident. Cependant, il existe des situations ambiguës où la distinction entre les deux peut être floue pour beaucoup de gens. Dans ces situations, il est préférable de s’abstenir, car ceux qui évitent les zones grises préservent leur foi et leur honneur. Par contre, ceux qui s’engagent dans des domaines d’incertitude risquent de basculer dans l’illicite, tout comme un berger qui ferait paître son troupeau près d’un enclos interdit, mettant ainsi en danger ses animaux.

 

Chaque roi a son territoire réservé, et le domaine réservé d’Allah comprend Ses interdits. Il est donc primordial d’éviter les zones d’incertitude pour maintenir l’intégrité de sa foi.

 

Enfin, le Prophète Muhammad a souligné l’importance du cœur dans ce contexte. Un cœur pur et droit guide l’ensemble du corps vers des actions justes et licites. En revanche, un cœur corrompu peut conduire à des décisions mauvaises et illicites. Il est donc essentiel de garder son cœur pur et de s’interroger sur la licéité de nos actions, y compris lors de l’acquisition d’un bien immobilier.

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1. Discernement entre le licite (halal) et l'illicite (haram) : Comprendre les fondements

En religion musulmane, un principe fondamental stipule que ce qui est licite (halal) est ce qu’Allah et Son messager ont déclaré comme tel, tandis que ce qui est illicite (haram) est également ce qu’Allah et Son messager ont déclaré comme tel. La religion elle-même est ce qu’Allah et Son messager ont établi, et nul n’est autorisé à s’écarter du droit chemin tracé par le Messager suite à l’ordre divin qu’il a reçu.

 

Allah (exalté soit-Il) dit dans la sourate Al-An’am (Les Bestiaux), verset 153 : « Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu’Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété. »

 

Dans le contexte de l’achat immobilier en Islam, tout doit être licite, ce qui inclut :

 

  1. Le bien immobilier lui-même.
  2. Son utilisation prévue.
  3. L’origine des fonds utilisés pour l’achat.

 

Cependant, de nombreux musulmans qui aspirent à devenir propriétaires sont confrontés à un défi majeur : comment financer l’achat sans recourir aux systèmes bancaires usuraire traditionnels par le crédit immobilier ? En effet, l’usure (riba) est strictement interdite (haram) en Islam, et il ne fait aucun doute à ce sujet. Le consensus à ce sujet existe depuis l’époque du Prophète Mohammed (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui).

2. Qu’est-ce que l’usure (riba) dans le crédit immobilier?

Le Riba dans le crédit immobilier, ce sont les intérêts perçus sur les prêts. Le verset coranique qui précise cette interdiction se trouve dans la sourate Al-Baqara (La Vache), versets 278-279, où Allah (exalté soit-Il) dit :

 

« Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé.

 

Cela, parce qu’ils disent : « Le commerce est tout à fait comme l’intérêt ». Alors que Dieu a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt.

 

Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’il a acquis auparavant ; et son affaire dépend de Dieu. Mais quiconque récidive… alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement.

 

Dieu anéantit l’intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Dieu n’aime pas le mécréant pécheur. »

 

L’interdiction de l’usure (riba) est une injonction divine, et il existe un consensus parmi les savants de l’islam que ce verset interdit les intérêts perçus sur les prêts. Bien qu’il existe d’autres formes d’usure (riba) explicitées par le Prophète Mohamed (que la paix soit sur lui), ce sont les intérêts bancaires classiques qui nous intéressent ici.

 

Il est vrai que certaines personnes font référence à des fatwas émises par des savants autorisant l’utilisation d’intérêts pour accéder à la propriété. Cependant, il est essentiel de noter que ces fatwas ne font pas consensus parmi les érudits de l’islam. L’une de ces fatwas provient du Conseil Européen pour la Fatwa et la Recherche (CEFR), basé à Dublin, qui a permis l’utilisation du crédit immobilier à intérêts bancaires dans des situations de besoin. Il est crucial de comprendre que cette fatwa n’engage que ceux qui l’ont émise, et elle n’a pas convaincu la majorité des érudits islamiques.

 

De plus, il est important de souligner que même lorsque des autorisations exceptionnelles sont émises, elles sont généralement précédées d’une mise en garde sur le caractère haram (illicite) et grave de l’usure. Ainsi, même dans ces cas, on autorise un acte considéré haram par Allah (exalté soit-Il).

 

En fin de compte, il incombe au musulman de chercher à plaire à son Créateur en obéissant à Ses commandements. Chaque loi de la charia régissant la vie des musulmans a été édictée par la sagesse de notre Seigneur, et suivre ces commandements est essentiel pour renforcer la foi et la relation avec Allah.

3. Comment doit se comporter le musulman face à cette interdiction du crédit à intérêt ?

Sur le plan islamique, il n’est pas obligatoire d’être propriétaire immobilier, mais il incombe au chef de famille d’offrir un toit à sa famille. L’islam garantit que quiconque possède un acte de propriété bénéficie de la protection de ses biens.

 

L’islam facilite l’accès à n’importe quel bien, à condition que celui-ci soit licite du point de vue de la charia, que les ressources utilisées pour l’achat soient licites, et qu’il n’entrave pas la pratique de l’adoration.

 

Il est également important pour les musulmans de ne pas dépendre d’autres personnes pour leur travail et leur logement. L’islam encourage à la fois la propriété immobilière et l’entrepreneuriat, car cela renforce la création d’une communauté musulmane forte et indépendante. Cependant, est-ce une obligation ? Non.

 

L’acquisition de biens terrestres ne doit pas détourner le musulman du rappel que tout a une fin et qu’il est inutile de s’attacher excessivement aux biens matériels.

 

Le Prophète (que la paix et la bénédiction soient sur lui) a dit : « La richesse ne réside pas dans l’abondance des biens, mais la véritable richesse réside dans l’âme. » (Rapporté par Al-Bukhari et Mouslim).

 

La recherche de richesse et de biens matériels n’est pas une fin en soi en islam, mais un moyen d’atteindre l’indépendance financière, qui à son tour permet d’accomplir des actions nobles. Par exemple, en cas de difficultés imprévues, elle peut vous éviter de vous soucier du paiement des loyers. Elle peut également libérer des ressources pour financer l’éducation des enfants, donner l’aumône aux nécessiteux et aider les pauvres.

 

La quête de richesse en général n’est pas un objectif ultime en islam, mais un moyen de réaliser des objectifs plus nobles. Allah (exalté soit-Il) dit dans la sourate Al-Hadid, verset 7 : « Croyez en Allah et en Son Messager, et dépensez de ce dont Il vous a donné la lieutenance. Ceux d’entre vous qui croient et dépensent [pour la cause d’Allah] auront une grande récompense. »

4. Pourquoi investir dans l’immobilier?

Il est essentiel de comprendre la raison pour laquelle vous souhaitez devenir propriétaire immobilier. Si votre seule motivation est de « ne pas gaspiller d’argent en loyers », sachez que cette idée est à la fois contraire aux principes islamiques et financièrement discutable. Même si cette notion de « gaspillage d’argent en loyers » était fondée, elle pourrait entraîner des comportements impulsifs et une précipitation dans l’achat, incitant également à recourir à n’importe quel type de financement disponible.

 

Cependant, comme nous l’explorerons plus en détail, l’achat immobilier est une décision qui doit être soigneusement réfléchie et étudiée, un processus qui peut prendre plusieurs mois, voire quelques années, avant de se concrétiser.

 

En fin de compte, comme nous l’avons vu précédemment, rien n’empêche un musulman de devenir propriétaire, à condition que l’origine du bien soit licite, que les ressources utilisées pour l’achat soient licites, et que la propriété en question n’entrave pas la pratique de l’adoration. Au contraire, l’islam encourage les croyants à acquérir leur indépendance et à se libérer de toute forme d’assujettissement, afin d’éviter de dépendre de la volonté arbitraire de tiers, comme les bailleurs, à condition qu’ils en aient les moyens.

4. Achat vs location immobilière ?

Il est courant, dans le langage courant, d’associer la location à une perte d’argent. Cependant, d’un point de vue islamique, cette notion est incorrecte.

 

Tout d’abord, il est essentiel de reconnaître que le logement est une nécessité vitale. Que vous soyez locataire ou propriétaire de votre logement, cela ne change rien au fait que vous devez satisfaire ce besoin fondamental.

 

Deuxièmement, chaque situation est unique et doit être évaluée au cas par cas. Aucune généralisation ne peut être formulée, en particulier dans un système financier où l’accès à des sources de financement illicites est si répandu.

 

La location présente l’avantage d’offrir une plus grande flexibilité, ce qui peut être précieux pour ceux qui ont besoin de mobilité ou qui recherchent une certaine liberté. En revanche, l’achat immobilier représente un investissement à long terme offrant une forme de sécurité. Cependant, le critère financier demeure le plus crucial, en évaluant la rentabilité d’une acquisition par rapport à la location.

 

Ainsi, il est essentiel de considérer chaque situation individuellement et d’adopter une approche pragmatique pour déterminer la meilleure option en fonction de vos besoins, de votre situation financière et de vos objectifs personnels.

crédit immobilier achat vente halal et haram

Voici une comparaison financière entre l’achat et la location. D’emblée, on peut remarquer que la location est une option beaucoup plus simple que l’achat immobilier. En effet, l’acquisition d’un bien immobilier implique une somme considérable, comprenant le prix d’achat lui-même, ainsi que des frais d’acquisition tels que les frais de dossier et les frais de notaire, les taxes foncières annuelles, et les charges annuelles d’entretien, qui sont souvent sous-estimées par les acheteurs.

 

Il existe diverses formules et même des calculateurs en ligne pour différencier l’achat de la location. Cependant, le problème pour nous, musulmans, réside dans le fait que toutes ces méthodes tiennent compte du fait que l’épargne sera investie dans des produits rémunérateurs. Or, ces produits sont illicites et contraires à nos principes religieux, ce qui pose une difficulté particulière dans le processus de prise de décision financière.

5. Alternatives à l’investissement immobilier

La première étape essentielle pour éviter de tomber dans le piège de l’usure (riba) est de ne pas vous forcer à devenir propriétaire si vous n’avez pas les moyens financiers nécessaires.

 

De plus, pour ceux qui souhaitent investir mais ne disposent pas du capital requis pour investir dans l’immobilier, il existe d’autres opportunités d’investissement plus rentables, nécessitant un capital moins important. Il est important de se renseigner et de s’éduquer sur les diverses options d’investissement disponibles.

 

Envisager d’acheter à l’étranger, notamment dans des pays à majorité musulmane, peut également constituer une alternative intéressante. Souvent, les coûts sont moindres, et cela vous offre la possibilité d’avoir une résidence dans un pays qui pourrait éventuellement devenir le vôtre si vous décidez de réaliser la hijra (émigration vers un pays musulman). Cette démarche peut offrir des avantages financiers et spirituels significatifs pour les musulmans.

Conclusion

Il est essentiel de comprendre qu’en Islam, prendre une calculatrice et effectuer des calculs de rentabilité financière ne suffit pas à évaluer une décision, notamment en matière d’investissement immobilier.

 

La véritable rentabilité est liée à vos actions envers Allah : sont-elles acceptées ou non ? L’adoration d’Allah (exalté soit-il) est la priorité absolue. C’est un rappel essentiel pour tous ceux qui pourraient être tentés de recourir à des crédits usuraires. Qu’est-ce qui est réellement important ? Être propriétaire dans ce monde éphémère, qui ne dure qu’une période limitée, ou être propriétaire au paradis dans l’au-delà éternel ?

 

Le Prophète Muhammad (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) nous enseigne l’importance des actes d’adoration dans l’au-delà. Par exemple, il a dit que celui qui récite dix fois la sourate « Dis : Il est Allah Unique… » (Sourate Al-Ikhlas) verra Allah lui construire un palais au Paradis. De même, il a promis des maisons au Paradis pour ceux qui évitent les polémiques, les mensonges et qui se comportent avec bonté et moralité.

 

De plus, le Prophète a encouragé les prières surérogatoires en disant que celui qui accomplit douze unités de prières surérogatoires chaque jour, en plus des prières obligatoires, Allah lui construira une maison au Paradis.

 

Il est donc essentiel de se rappeler que cette vie terrestre n’est pas uniquement faite de plaisirs et de divertissements, mais que la véritable vie se trouve dans l’au-delà. Garder cela à l’esprit nous aide à mettre en perspective nos décisions financières et à rechercher la satisfaction d’Allah avant tout.

Nos élèves parlent de Nous

Quelques témoignages de nos étudiants nous ayant rejoints et partageant leur expérience avec grand plaisir.

Sarietou Dieng
Sarietou Dieng
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Good!

Il y a 2 semaines
Silo Traore
Silo Traore
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Macha allah

Il y a 1 mois
Isabelle Khyioub
Isabelle Khyioub
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Super

Il y a 2 mois
Simon
Simon
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Vraiment satisfait des cours proposés et de la qualité des professeurs. Je recommande vivement

Il y a 4 mois
Stephen K.
Stephen K.
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4/5

Je ne peux que dire du bien pour le moment car j'ai fait un essai de cours de fiqh qui m a plus ,de ce fait j'ai souscrit a des cours de fiqh.et ma fille a fait un essai de cours d arabe qui nous a plus aussi a moi ainsi qu'à elle de ce fait j ai souscrit des cours pour elle qu'elle commence cette semaine in chaa Allah.cependant le seul reproche comme je l'ai dit au directeur ou directrice c'est que communiquer seulement par mail n'est pas concevable pas du tout pratique pour plusieurs et maintes raisons.meme avec les enseignants le fait de ne pas avoir leur numéro WhatsApp etc complique les choses .j'ai eu a faire à d autre merkez et leur communication est plus direct on sait qui est le directeur on sait qui est notre enseignant avec qui nous pouvons communiquer directement.
Mais a part ça je recommande le centre aldirassa pour le peu que j'ai vu

Il y a 5 mois