Le terme Riba vient de l’arabe et signifie littéralement « augmentation » ou « croissance ». Dans un contexte financier, il désigne tout avantage ou surplus perçu sans contrepartie légitime. L’Islam interdit le Riba car il est considéré comme une forme d’exploitation et d’injustice.
Le Coran et la Sunna (tradition prophétique) condamnent clairement le Riba. Par exemple, dans le Coran (Sourate Al-Baqarah, verset 275), il est dit :
« Ceux qui consomment le Riba ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. »
Ce verset souligne la gravité du Riba et ses conséquences spirituelles.
Le Riba se divise principalement en deux catégories :
Ce type de Riba survient lorsqu’un prêteur exige un surplus en échange d’un délai accordé à l’emprunteur pour rembourser la dette. Par exemple, si une personne emprunte 100 € et doit rembourser 120 € après un mois, les 20 € supplémentaires constituent du Riba.
Ce type de Riba se produit lors d’échanges inégaux de biens similaires. Par exemple, échanger 1 kg de blé de haute qualité contre 1,5 kg de blé de moindre qualité est considéré comme du Riba.
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Le Riba est interdit car il crée une relation déséquilibrée entre le prêteur et l’emprunteur. Le prêteur profite de la situation de l’emprunteur, ce qui va à l’encontre des principes de justice et d’équité prônés par l’Islam.
Le Riba affecte souvent les personnes les plus vulnérables, qui sont contraintes de payer des intérêts élevés pour subvenir à leurs besoins. Cela perpétue un cycle de pauvreté et d’endettement.
L’Islam encourage les transactions basées sur le partage des risques et des bénéfices, comme dans le cas des partenariats commerciaux (Mudarabah) ou des investissements partagés (Musharakah). Cela favorise une économie plus juste et équilibrée.
L’interdiction du Riba est un commandement divin clair. Les musulmans sont tenus de respecter ces directives pour préserver leur foi et leur intégrité spirituelle.
L’Islam propose des alternatives éthiques au Riba pour les transactions financières :
Un partenariat où une partie apporte le capital et l’autre apporte l’expertise. Les profits sont partagés selon un ratio prédéfini, et les pertes sont supportées par l’investisseur.
Un partenariat où toutes les parties contribuent au capital et partagent les profits et les pertes proportionnellement.
Une transaction où le vendeur achète un bien et le revend à l’acheteur avec une marge bénéficiaire convenue.
Des instruments financiers conformes à la Charia qui permettent d’investir dans des projets sans recourir à l’intérêt.
Le Riba est strictement interdit en Islam en raison de ses implications injustes et exploitantes. En comprenant sa définition, ses types et les raisons de son interdiction, les musulmans peuvent adopter des pratiques financières conformes aux principes islamiques. La finance islamique offre des alternatives éthiques qui favorisent la justice, l’équité et la responsabilité.
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